Tindouf en pleine ébullition : Un mort parmi les victimes
Par Khadija Skalli
La révolte dans les camps de Tindouf vire au drame. Une victime a été décédée suite à la répression violente des milices du polisario qui ont usé de chars et de véhicules militaires pour disperser les manifestants sahraouis. Ces derniers revendiquent la levée du blocus imposé par les séparatistes sur ordre de l’armée algérienne.
Les protestations dans les camps de Tindouf vont crescendo et virent au drame. Une victime a été décédée suite à l’intervention musclée des milices du polisario qui ont usé de chars et de véhicules militaires pour disperser une manifestation pacifique de la population sahraouie séquestrée. Le jeune sahraoui est originaire de la tribu des Rguibat-Souad, rapporte le média en ligne barlamane.com. « Il est décédé des suites de ses blessures », précise la même source. Les membres de la tribu des Rguibat-Souad haussent le ton et menacent d’une nouvelle escalade.
La violente répression perpétrée par les milices du polisario a également causé de nombreux blessés graves parmi les manifestants. L’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme dénonce sur son compte Twitter cette intervention brutale des séparatistes. Des images et des vidéos à l’appui !
Depuis plusieurs semaines, les populations séquestrées à Tindouf observent des manifestations sans relâche en guise de protestation contre les restrictions de circulation imposées par les séparatistes du polisario, sur ordre de l’armée algérienne. Les autorisations de sortie des camions des camps de Tindouf ont été réduites. Ce blocus a eu des conséquences graves sur le vécu de la population sahraoui séquestrée, qui survit grâce au commerce de la contrebande. La colère est à son comble. Les manifestants revendiquent en vain la levée de ce blocus.
Pour faire entendre leurs voix, les manifestants ont bloqué le passage menant au camp de Rabouni. Pour mater les manifestants, les milices du polisario ont fait usage de violence.
Brutal represión de las fuerzas militares de Brahim Ghali contra manifestantes pacíficos que sólo reinvidicaban la libre expresión y el legítimo derecho de circulación. pic.twitter.com/ZnHh5TfV3y
— Asociacion saharaui (@asadedh) April 28, 2019