Transferts records des MRE au Maroc

Le Royaume est une terre d’accueil propice aux investissements des Marocains résidant à l’étranger (MRE), grâce au fort attachement sentimental qui les lie à leur pays d’origine. En plus des atouts économiques du Royaume, les flux financiers des Marocains de la diaspora ont atteint un record sans précédent de 46,38 milliards de dirhams à fin mai 2024.

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) restent fortement attachés à leurs racines et à leurs coutumes. Au-delà des dimensions économiques et financières, les MRE gardent une attache sentimentale au Royaume. En effet, les transferts de fonds effectués par les MRE ont atteint 46,38 milliards de dirhams à fin mai 2024, contre 45,282 milliards de dirhams un an auparavant, selon le bulletin des indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de mai 2024 de l’Office des Changes.

Ces transferts de fonds illustrent une hausse de 2,4 %, soit 1,098 milliard de dirhams. En effet, en 2023, les Marocains du monde ont envoyé 11,8 milliards de dollars au Maroc, marquant une augmentation de 5,2 % par rapport à 2022, selon la Banque Mondiale. Le tragique tremblement de terre d’Al Haouz est une parfaite illustration de l’élan de solidarité qu’a connu le Royaume : les Marocains résidant au Maroc et à l’étranger ont octroyé des dons aux sinistrés, ces actes de générosité reflètent le profond attachement des citoyens marocains à leur pays d’origine.

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Ainsi le Royaume est le deuxième plus grand bénéficiaire des remises de fonds dans la région MENA, après l’Égypte. Cette manne financière, alimentant la caisse des réserves de devises du Maroc, soutient fortement l’économie nationale. Les flux de remises de fonds représentent 8,2 % du PIB du pays. Les Marocains du monde restent solidaires avec leurs familles au Maroc, et ce sentiment d’attachement motive leur participation au développement du pays.

D’ailleurs, les études montrent la nature contracyclique des flux de transferts de fonds, qui tendent à augmenter après des catastrophes naturelles dans les pays d’origine des migrants. Ces dernières années, le Royaume a fait d’importants progrès pour améliorer les canaux de transferts de fonds, atteindre l’objectif de développement durable des Nations Unies (3 %), sensibiliser davantage aux méthodes numériques de transfert et les faire adopter, ainsi qu’étendre les points d’accès aux zones rurales.

En somme, le Royaume reste propice aux investissements étrangers, jouissant d’atouts considérables tels que sa stabilité politique, sa bonne santé économique, et la convergence des industries vers une croissance durable. Les agrégats économiques sont au vert : la croissance du PIB au Maroc devrait atteindre 3,5 % en 2024 et se renforcer à 3,8 % en 2025, selon la Banque Africaine de Développement. La croissance du PIB en 2024 sera tirée par la demande intérieure, s’élevant à 3,1 points, contre 1 point estimé en 2023. Cette performance est attribuable à l’accroissement de la consommation des ménages, qui devrait enregistrer une hausse de 1,6 %, contribuant ainsi de 1 point à la croissance économique, dans un contexte marqué par l’atténuation des effets de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages.

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