Troisième soirée de la convention républicaine: Pence vante le rempart Trump face à la « gauche radicale »

Le vice-président Mike Pence a présenté mercredi Donald Trump comme le seul capable de résister aux assauts de la « gauche radicale ».

S’exprimant lors de la troisième soirée de la convention républicaine, qui s’achève jeudi avec le discours du président américain depuis les jardins de la Maison Blanche, la menace du « socialisme » a été brandie sans relâche.

Dans un discours prononcé sur fond de violences en marge de manifestations antiracistes à Kenosha, dans le Wisconsin, Pence a dressé le sombre tableau d’une élection où « la loi et l’ordre sont en jeu ».

En difficulté dans les sondages à dix semaines de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump compte sur son vice-président pour assurer, comme en 2016, la mobilisation de la droite religieuse.

« Il ne s’agit pas vraiment de savoir (…) si l’Amérique sera plus républicaine ou démocrate. Le question posée dans cette élection est de savoir si l’Amérique restera l’Amérique », a lancé Mike Pence.

Nommé par le président chef de la « Task force » sur le coronavirus, il s’est tenu à des propos mesurés, loin des dérapages, approximations et provocations du locataire de la Maison Blanche. Tout en prenant toujours soin de ne jamais contredire frontalement ce dernier.

Mais le bilan est lourd: les Etats-Unis s’apprêtent à franchir le cap des 180.000 morts du Covid-19. Et les Américains n’apprécient guère la façon dont Donald Trump gère cette crise sanitaire sans précédent.

Selon la moyenne des sondages établie par le site FiveThirtyEight, 58,2% désapprouvent sa réponse face à la pandémie (38,7% approuvent).

Rendant hommage au « courage » et à la « compassion » des Américains, il a dénoncé la vision à ses yeux trop sombre mise en avant par les démocrates.

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