Tunisie : Le rappeur K2Rhym se lance dans la course présidentielle

Ancien gendre de Ben Ali, le rappeur tunisien Karim Gharbi, plus connu sous son nom de scène K2Rhym, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 6 octobre prochain. Selon la liste des candidats souhaitant recueillir des parrainages, publiée sur le site de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), K2Rhym figure parmi les prétendants.

Ex-époux de Nesrine Ben Ali, K2Rhym est reconnu non seulement pour sa carrière musicale, mais aussi pour ses succès en tant qu’homme d’affaires et ses nombreuses actions caritatives. En janvier 2023, un sondage sur les intentions de vote et la popularité des personnalités politiques le plaçait en troisième position, derrière Kais Saied et Safi Said.

Lors de sa dernière apparition télévisée en prime time sur Attassia, il y a trois ans, Karim Gharbi, vêtu de manière plus sobre et sans ses habituels bijoux ostentatoires, s’était décrit comme un self-made man. Ayant côtoyé des figures emblématiques comme Snoop Dogg, il avait alors annoncé son retrait du rap pour se consacrer à ses divers projets d’investissement à travers le monde.

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K2Rhym a également médiatisé ses actions philanthropiques, telles que la prise en charge de 14 enfants de l’association tunisienne La Voix de l’enfant, le don de moutons aux familles nécessiteuses pour la fête de l’Aïd, et la fourniture d’équipements sanitaires aux hôpitaux, notamment celui du gouvernorat de Kasserine. Dans cette région, il a également lancé des projets de restauration d’écoles. Certains observateurs ont suggéré que son mariage avec Nesrine Ben Ali, alors en exil en Arabie saoudite, et ses vidéos promotionnelles de bonnes actions visaient à redorer son image.

Pour se porter candidat à l’élection présidentielle, K2Rhym, comme tout autre prétendant, doit obtenir les parrainages de dix députés de l’Assemblée des représentants du peuple ou du Conseil national des régions et des districts, ou de 40 présidents élus de collectivités locales. Alternativement, il peut recueillir les parrainages de 10 000 électeurs inscrits, répartis dans au moins dix circonscriptions législatives, avec un minimum de 500 électeurs par circonscription.

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