Un adjoint de Ziane désapprouve publiquement une prise de position du PML sur un service de sécurité
Membre dirigeant et influent du Parti Libéral Marocain Libéral ( PML ) créé par Maitre Ziane, Saad Sahli vient de se fendre d’un texto sur son profil Facebook. Lequel texto est à tout le moins significatif et opportun à certains égards.
Il apporte un démenti surprenant, en tout cas nuancé à la déclaration du Bureau politique du PML , réuni il y a quelques jours, et dans laquelle il réclame la dissolution par l’Etat d’un service de sécurité .
Ce qui relève de l’inconscience et d’une immaturité inouïe. Depuis quand , de mémoire d’homme, a-t-on vu ou entendu dire qu’une formation politique quasi marginale a demandé la dissolution d’une institution de sécurité ?
Saad Sahli , qui n’est autre que l’adjoint de Mohamed Ziane, a ainsi écrit sur son site :
« Ce qui a déjà été rapporté dans les médias à propos d’une déclaration d’un parti ( PML) sur la question de la dissolution de l’un des services de sécurité, et après de nombreuses communications avec des personnes qui étaient confuses au sujet de ma position envers le communiqué, indiquant qu’il s’agit d’une hérésie. Cette communication ne me représente pas en tant que personne et ne valide pas mes convictions personnelles.
Il convient de noter que cela n’a jamais été discuté dans les organes du parti avant que j’en aie démissionné, y compris lors du Congrès national. Et pour que je n’apparaisse pas énigmatique, je déclare sur ma page que je suis contre l’idée sur laquelle la communication était centrée. »
D’une confusion on ne peut plus claire, Saad Sahli renie à titre personnel toute responsabilité eu égard au communiqué du bureau politique du PML. Son propos met en cause ainsi les décisions prises lors de la réunion du parti.
Il convient de souligner que la prise de position de Saad Sahli, le fait qu’il ait décidé de la rendre publique sur le réseau social de Facebook , indique ni plus ni moins son désaveu formel de la déclaration du bureau politique du PML qui relève de l’irresponsabilité totale et du mépris à l’égard d’une institution nationale mobilisée au service du pays et du peuple.