Un cautère sur une jambe de bois, dénommé Mohamed Barhone ou le nouveau mercenaire antimarocain

Le pathétique Barhone transforme un litige immobilier avec son frère en conflit avec les autorités marocaines qui ravit Alger.

Par Hassan Alaoui

Il s’appelle Mohamed Barhone , maroco-canadien de son état, domicilié au Québec qui mène entre autres des activités « militantes » ! Parce qu’il est impliqué dans une affaire d’héritage, le mettant en cause face à un membre de sa famille, il en a conçu de l’aigreur. Il s’agit d’un litige concernant un appartement qui l’oppose à son propre frère et donc appelé à y répondre devant la loi. Mohamed Barhone n’a aucun problème avec les autorités marocaines, encore moins avec Abdellatif Hammouchi , directeur général de la DGSN qu’il accuse de tous les maux.

Seulement voilà : Mohamed Barhone, plutôt que de résoudre son problème d’héritage avec son propre frère, il a préféré s’en prendre au directeur général de la DGSN et de transférer son amertume sur lui, se livrant à une machiavélique manipulation du sulfureux site algérien « Algérie patriotique ».

Un sieur contestataire est né, sur une soucoupe volante algérienne, plus exactement dans les limbes du DRS et des services parallèles du régime militaire d’Alger. Il a pour nom Mohamed Barhone, un composé et mélange de vulgarité et de sédition. Il est le chouchou d’une feuille de chou à laquelle on ne prête plus aucun crédit, tant ses méthodes immorales, ses partis pris, sa novlangue nous ont dégoutés depuis belle lurette. Il s’agit pour ne pas la nommer de « d’Algérie patriotique » qui a fait de l’insulte du Maroc et des fake-news son fonds de commerce et l’Alpha et Omega sa ligne éditoriale.

Mohamed Barbone est donc le plus récent des mercenaires de l’escouade, sorti des cloaques du DRS, tel un chien appâté pour aboyer et insulter le Maroc et ses institutions. « Algérie patriotique », cette misérable et pathétique publication du DRS et de l’armée algérienne lui sert de courte échelle pour nous déverser et cracher la soupe que les stipendiés de Chengriha lui servent. La publication numérique de Lotfy Nezzar, « Algérie patriotique », financée par les services et l’armée algérienne nous a trop habitués au journalisme couché – couché envers l’armée et la police algérienne – pour ne pas y voir comme une nouvelle et pathétique tentative de recourir à un désespérado, mercenaire patenté qui joue le thuriféraire du régime militaire algérien.

Voici ce qu’il a commis dans « Algérie patriotique » : « La mission de la police politique de Mohammed VI est double : financer la subversion et le séparatisme en Algérie et réprimer les militants des droits de l’Homme marocains par tous les moyens possibles et imaginables, allant de l’intimidation au harcèlement, en passant par la privation de liberté, en y consacrant des budgets conséquents puisés dans l’aumône que le régime de Rabat reçoit de ses chaperons du Golfe, d’Israël et de France notamment ». Tout est donc résumé dans ce condensé qui a cette caractéristique essentielle de reprendre mot pour mot la rhétorique algérienne à laquelle nous sommes, à vrai dire, familiarisés. A y voir les termes et la thématique de plus près, on constate en effet, que le stipendié Mohamed Barhone reprend, toute honte bue, à son compte les incriminations du régime algérien contre le Maroc. Autrement dit, le « financement de la subversion et du séparatisme en Algérie, la répression des militants des droits de l’Homme, les relations du Maroc avec les Etats du Golfe et avec Israël, ainsi qu’avec la France… »

Cette litanie pathétique constitue l’argumentaire tristounet du régime militaire algérien fourgué dans la bouche d’un maroco-canadien devenu aujourd’hui une caricature de mercenaire. Une sorte de perroquet ubuesque qui, la cuillère dans la bouche, répète à tours de bras ce que le DRS algérien lui dicte. Cet affidé s’est mis dans la tête d’inventer et de « dénoncer » les pratiques de la police marocaine en invoquant toutes sortes de mensonges : «  J’ai été très surpris par ce qui a été largement diffusé sur les plateformes médiatiques et les réseaux sociaux qui sont devenus des relais au service des agendas d’appareils connus, en déformant la vérité de façon délibérée, méthodique et planifiée au sujet de l’agression dont j’ai été l’objet et de l’atteinte à mon intégrité physique » ! On tombe à la renverse en apprenant que le quidam Barhone, sans que personne en soit au courant, a été retenu à l’aéroport pour contrôle selon les règles en vigueur et que de ce fait il se soit senti offensé dans sa petite personne, alors que les formalités, par temps de Covid-19 imposent depuis deux ans des délais assez longs.

Le langage de Mohamed Barhone est à coup sûr celui de la police algérienne et les accusations corroborent l’argumentaire du régime militaire qui s’inspire des derniers développements de l’actualité des dernières semaines : la réaction du Maroc dénonçant la répression en Kabylie que le Maroc a mise en exergue, le renforcement  des relations avec Israël, la dénonciation vigoureuse du diptyque terrorisme-séparatisme par Nasser Bourita lors de la Conférence ministérielle tenue à Marrakech le 11 mai dernier, enfin les hommages rendus à la police du Royaume du Maroc par la communauté mondiale dans la lutte antiterroriste.

Mohamed Barhone ne ferait-il pas mieux de dénoncer la répression qui frappe les militants du Hirak algérien, les assassinats perpétrés contre des citoyens algériens dont certains – défenseurs des libertés et des droits de l’Homme –  viennent de mourir dans les geôles d’Algérie, enfin de toutes et ceux qui réclament l’instauration d’un régime civil ? Comme le cautère sur une jambe de bois, Mohamed Barhone pèche dans l’eau trouble et préfère le mercenariat au dur métier de rigueur intellectuelle.

 

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