Un Marocain décédé à Nouakchott : l’ambassade du Maroc réagit
L’ambassade du Maroc à Nouakchott a indiqué, lundi, avoir pris toutes les mesures nécessaires pour le rapatriement du corps d’un chauffeur marocain tué récemment dans un accident de la route en Mauritanie.
Dans une mise au point parvenue à la MAP, l’ambassade a réfuté catégoriquement toutes les « allégations » colportées sur une page des réseaux sociaux selon lesquelles « elle n’était pas intervenue à temps pour faciliter le rapatriement du corps de ce chauffeur marocain« , décédé dans cet accident survenu mardi dernier.
Aussitôt informés, des membres de l’ambassade s’étaient rendus sur les lieux de l’accident où ils ont pris contact avec les services de la gendarmerie mauritanienne et le directeur de l’hôpital Cheikh Khalifa ben Hamad dans la ville de Boutilimit (180 km de Nouakchott) pour déposer la dépouille à la morgue en attendant le parachèvement de la procédure administrative en vigueur, explique-t-on de même source.
L’ambassade a ajouté que le cercueil a été acquis par l’employeur du défunt, avec l’aide de l’ambassade et de l’Association marocaine pour l’unité et la solidarité, notant que des membres de l’ambassade, qui étaient accompagnés du frère de la victime, s’étaient à nouveau rendus dans la ville de Boutilimit, afin d’accomplir les procédures nécessaires et obtenir ainsi un laissez-passer mortuaire.
Vendredi dernier, l’ambassade a veillé, en compagnie du frère de la victime et d’un représentant des chauffeurs marocains à Nouakchott, au rapatriement de de la dépouille à bord d’un vol de la Royal Air Maroc, a relevé la même source.
L’ambassade a précisé que ses services ont accompagné cette opération depuis le début jusqu’à l’arrivée du corps du défunt au Maroc dans les meilleures conditions, ajoutant que les frais de rapatriement du corps ont été pris en charge par l’employeur de la victime.
La même source a noté que les allégations selon lesquelles « l’ambassade aurait réclamé à la famille du défunt 1500 dirhams par kilogramme pour le rapatriement du corps sont sans fondement et révèlent une ignorance profonde des données de ce dossier et des procédures réglementant le rapatriement du corps d’un défunt« .
Le chauffeur M.A a perdu la vie lors d’une collision entre son camion en provenance du Mali et une voiture venant en sens inverse, survenue près de la ville de Boutilimit.