Une nouvelle étape pour MAROC DIPLOMATIQUE
Quand on l’a rêvé à deux Hassan Alaoui et moi, nous étions animés par une ambition chevillée au corps : notre satisfaction personnelle à faire de MAROC DIPLOMATIQUE le journal que nous aimerions lire, lui et moi.
A aucun moment, l’idée d’en faire une entreprise ne nous a effleuré l’esprit. Nous avions donc réalisé les deux premiers numéros, dans des cafés de proximité. Nous avons été soutenus dans ce délire par certains amis qui ont cru en nous, inconditionnellement, et ont contribué avec nous en nous alimentant de papiers. Nous ne les remercierons jamais assez pour leur confiance et leur appui.
Plusieurs fois, nous avons été confrontés à des situations de crise où nous nous disions que tout ce que nous faisions n’était qu’un coup d’épée dans l’eau. Plusieurs fois nous voulions arrêter cette aventure très compliquée surtout quand on est un journal indépendant qui n’a aucune autre ressource à part nos propres moyens et la publicité bien évidemment.
Notre grande reconnaissance est inconditionnelle à l’égard de notre directeur de la publication et co-fondateur qui est pour nous la grande école du vrai journalisme, notre mentor Hassan Alaoui.
Aujourd’hui, après cinq ans de dur combat, de galère, de stress, de nuits blanches, de coups de collier, MAROC DIPLOMATIQUE est désormais le rêve de toute une équipe qui en fait un challenge de tous les jours. Un rêve porté par des personnes loyales, honnêtes, dévouées et engagées dont le seul objectif est d’aller de l’avant avec un souci d’exigence et de rigueur qui n’a d’égal que leur attachement pour la Maison MAROC DIPLOMATIQUE.
Aujourd’hui, nous tenons le coup, notre bébé grandit doucement et sainement parce que nous avons su l’entourer d’amour, parce que l’esprit d’appartenance et de famille qui y règne le hisse en foi que toutes et tous vénérons et honorons plus que tout. Bien évidemment, nous n’oublions pas nos collaborateurs de grande volée qui ont toujours cru en ce produit et dont l’un d’eux -qui se reconnaîtra- m’a dit, un jour alors que je me trouvais dans un moment de blues : « Mais voyons, c’est un beau journal que vous faites. Et moi je suis plus ambitieux que vous pour MAROC DIPLOMATIQUE. C’est un journal qui grandira. »
Aujourd’hui, c’est une nouvelle étape pour nous, un jour à marquer d’une pierre blanche pour la petite famille de MAROC DIPLOMATIQUE. Le journal tabloid devient magazine pour être à la hauteur des attentes de nos lecteurs, sans lesquels nous n’aurions pas fait long chemin. Les satisfaire est notre raison de faire tout en assurant la qualité de travail qui tend à disparaître. Des coups de bec, nous en avons eu, bien entendu, mais on ne peut plaire à tout le monde et nous avons toujours fait bonne contenance. Nous continuerons notre aventure en dépit des pessimistes qui croient à la mort de la presse écrite.
Nous remercions toutes celles et tous ceux qui nous ont toujours confortés dans notre manière de faire et qui nous confirment par leur présence, leur accompagnement et leur soutien moral que le travail est payant bien que le chemin de la réussite soit long et parsemé d’embûches. Vous avez été sans le savoir les pompiers de service de notre famille.
Souad MEKKAOUI