Une ONG espagnole condamne « la répression armée » des séquestrés dans les camps de Tindouf
L’association »Alhayat pour la coopération internationale », une ONG espagnole basée à Séville s’activant dans la défense des droits de l’homme, a dénoncé la »répression armée » dont souffrent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie, appelant à l’ouverture d’une »enquête indépendante » pour mettre la lumière sur cette situation.
»La répression armée contre des personnes sans défense participant à des manifestations pacifiques dans les camps de Tindouf doit cesser, car les lois internationales sur les droits de l’homme sont violées », indique une lettre de l’ONG adressée au Secrétaire général de l’ONU, au ministère espagnol des Affaires étrangères et au Président du Parlement régional andalou.
»Une enquête indépendante doit être menée par une commission des Nations unies, afin de recommander des mesures de protection » en faveur de la population de Tindouf, ajoute la lettre dont copie est parvenue, jeudi, à la MAP.
»Nous tenons le front polisario et les autorités algériennes pour responsables, car ces violations des droits de l’homme sont commises sur le territoire algérien », fait observer l’ONG, exigeant que »les auteurs de ces violations soient traduits en justice, pour que ces atteintes aux droits de l’homme ne restent pas impunies ».
Et de conclure que »le non-respect des normes internationales et de la protection des droits de l’homme compromet les efforts visant à établir, maintenir et consolider la paix ».
Avec MAP