USA: JP Morgan salue la résilience de l’économie, prévoit un atterrissage en douceur

Le président directeur général de JP Morgan Chase, Jamie Dimon, a salué, lundi, le “leadership” et la résilience de l’économie américaine qui se dirige, selon lui, vers un atterrissage en douceur.

« Malgré un contexte instable, notamment la crise des banques régionales de l’année dernière, l’économie américaine continue d’être résiliente”, a-t-il indiqué dans sa lettre annuelle adressée aux actionnaires.

Il a relevé que les consommateurs continuent de dépenser au moment où les marchés s’attendent à un atterrissage en douceur de l’économie américaine après la poussée inflationniste.

Lire aussi : USA: Le rendement des bons du Trésor à 10 ans grimpe après les bons chiffres de l’emploi

Le PDG sortant de la plus grande banque d’investissement américaine a, toutefois, noté que les dépenses du gouvernement américain, le resserrement quantitatif et les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient demeurent des facteurs “potentiellement perturbateurs” pour la première économie mondiale. « Ces éléments importants et sans précédent nous incitent à rester prudents« , a-t-il dit.

Jamie Dimon a, par ailleurs, averti que le loyer de l’argent aux Etats-Unis pourrait atteindre 8% ou plus dans les années à venir, alors que des déficits budgétaires records et les tensions géopolitiques menacent de compliquer la lutte contre l’inflation.

« Des dépenses publiques massives, les milliers de milliards de dollars nécessaires chaque année pour l’économie verte, la remilitarisation du monde et la réorganisation du commerce mondial sont tous des facteurs inflationnistes« , a-t-il expliqué.

Dimon, qui a pris les rênes de la banque américaine en 2006, fait partie d’un groupe de PDG financiers pressentis pour des postes économiques importants au sein du gouvernement fédéral. Selon le Wall Street Journal, le patron de JP Morgan serait parmi les candidats au poste de secrétaire au Trésor en cas de victoire de l’ancien président Donald Trump lors des prochaines élections présidentielles.

Avec MAP