USA: Les drapeaux américains en berne après les tueries de masse
Le président Donald Trump a ordonné, dimanche, la mise en berne des drapeaux américains en hommage aux victimes des deux tueries de masse survenues ce weekend aux Etats-Unis à El Paso, au Texas, et Dayton dans l’Ohio.
« Notre nation pleure tous ceux qui ont été assassinés dans les tragiques fusillades (…) et nous partageons les souffrances de tous ceux qui ont été blessés lors de ces deux attaques insensées », a déclaré le président Trump dans une proclamation diffusée dimanche.
«Nous condamnons ces actes odieux et lâches. Avec notre chagrin, l’Amérique entière est solidaire avec les habitants d’El Paso et de Dayton. Que Dieu soit avec les victimes de ces deux crimes horribles et apporte aide et réconfort à leurs familles et à amis », a dit le président américain.
La mise en berne des drapeaux américains se fera jusqu’au 8 août et concernera la Maison Blanche et l’ensemble des bâtiments et immeubles du gouvernement fédéral, ainsi que les bases militaires, les ambassades, les bâtiments navals et autres installations à l’étranger.
En l’espace de 24 heures, 29 personnes ont péri dans ces deux fusillades, un lourd bilan qui clôt une semaine particulièrement violente qui relance à nouveau l’interminable débat sur la question du port d’armes aux Etats-Unis.
Moins de 13 heures après qu’un jeune homme blanc de 21 ans ait ouvert le feu dans un centre commercial de la ville d’El Paso, à la frontière avec le Mexique, tuant 20 personnes, un autre tireur a pris d’assaut un quartier animé à Dayton, dans l’Ohio, avec un canon long et de nombreuses munitions. Il a abattu 9 personnes et blessé 16 autres avant de tomber sous les balles de la police.
Les deux sénateurs américains de l’Ohio se sont rendus sur les lieux de la fusillade à Dayton. Le sénateur démocrate Sherrod Brown a déclaré que réagir avec « des pensées et des prières » n’était pas suffisant et qu’il fallait des lois plus strictes en matière de port d’arme des armes à feu.
De son côté, le sénateur républicain Rob Portman a estimé que la discussion devait inclure non seulement des changements de politique, mais aussi des questions telles que la santé mentale pour les permis de port d’armes.