Vaccination contre-Covid: « Nul ne doit être laissé pour compte » (OMS)
L’organisation mondiale pour la santé (OMS) a annoncé jeudi qu’elle prépare une déclaration sur l’équité en matière de vaccination contre Covid-19, soulignant que « nul ne doit être laissé pour compte ».
« Demain (vendredi), l’OMS lancera également une nouvelle déclaration axée sur l’équité en matière de vaccins et j’ai été encouragé par le soutien que nous avons reçu de centaines d’organisations et de milliers de personnes », a souligné le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse à Genève.
Les groupes d’agents de santé, les agences internationales, les groupes religieux, les mouvements de jeunesse, les organismes sportifs et les athlètes ont tous signé la déclaration, a fait savoir M. Tedros.
« La déclaration appelle à l’action de plusieurs groupes », a-t-il poursuivi. « Elle appelle les dirigeants politiques à accroître leurs contributions au mécanisme COVAX et à partager les doses avec COVAX, parallèlement à leur propre déploiement national de vaccins », a dit le patron de l’OMS.
La déclaration, a-t-il poursuivi, « appelle les fabricants de vaccins à partager leur savoir-faire (…), à intensifier la fabrication de vaccins et à augmenter considérablement l’offre mondiale de vaccins »
« Elle appelle les organismes de réglementation à accélérer les processus d’approbation de manière sûre et efficace; elle appelle les ministères de la santé à travailler avec l’OMS et d’autres organismes pour préparer leurs systèmes de soins de santé primaires pour la distribution de vaccins COVID-19 aux agents de santé et pour développer des systèmes de données sur l’approvisionnement, la distribution et l’utilisation des vaccins », a-t-relevé.
La déclaration invite « tous les gouvernements à veiller à ce que les vaccins COVID-19 soient distribués gratuitement (…) », a-t-il ajouté.
Pour le chef de l’agence onsuienne, « l’équité vaccinale est particulièrement importante pour les groupes fragiles et vulnérables, ainsi que pour les petits États insulaires comme ceux du Pacifique et des Caraïbes avec de petites populations qui peuvent manquer de vaccins parce qu’ils ont moins de pouvoir de négociation que les grands pays ».
( Avec MAP )