Variole du singe: un premier cas détecté en île de France
Un premier cas confirmé de variole du singe a été détecté sur le territoire français, en Île-de-France, a annoncé vendredi la direction générale de la Santé dans un communiqué.
Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, indique-t-elle, précisant qu’en l’absence de gravité, la personne est isolée à son domicile.
Une enquête épidémiologique approfondie est mise en œuvre par les équipes de Santé publique France et de l’ARS Ile-de-France, en lien avec le médecin ayant pris en charge cette personne, tandis que les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont en cours de recensement et recevront de la part des autorités sanitaires les informations sur la conduite à tenir, afin de limiter la propagation du virus, ajoute la même source.
Depuis le 14 mai 2022, des cas confirmés d’infection par le virus Monkeypox (autre nom de la variole du singe) sans lien direct avec un voyage en Afrique du Centre ou de l’Ouest ont été signalés dans plusieurs pays en Europe, au Royaume-Uni, au Portugal, en Espagne, en Suède, en Italie, ainsi qu’aux Etats-Unis et au Canada.
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Des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays et la situation évolue rapidement, rappelle la DGS.
En France, les infections par les orthopoxvirus dont le Monkeypox font l’objet d’une surveillance pérenne par le dispositif de la Déclaration Obligatoire. Compte tenu des alertes en cours, la surveillance de ces infections est renforcée par Santé publique France et des recommandations ont été adressées aux professionnels de santé par le ministère, note-t-on.
Cette maladie peu fréquente se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées sur les mains et le visage, comme une varicelle.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) doit publier son premier rapport d’évaluation des risques «en début de semaine prochaine», a indiqué l’agence de l’Union européenne chargée des maladies et des épidémies.
L’agence, qui dit «suivre la situation de près», recommande «d’isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement».
Avec MAP