Venezuela : craignant d’être arrêté en Argentine, Nicolas Maduro renonce au sommet de la CELAC
Le dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro, a renoncé de participer au sommet de la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (CELAC) à Buenos Aires de crainte qu’il ne soit arrêté sous les accusations de narcotrafic et de violations des droits de l’Homme, apprend-on de source officielle.
L’annulation du déplacement de Maduro en Argentine est intervenue au milieu d’une vive polémique et de critiques de l’opposition au sujet de son invitation par le gouvernement.
Elle a été annoncée par un communiqué des autorités vénézuéliennes qui l’attribuent à des « problèmes de sécurité » et d’un présumé plan fomenté par l’opposition vénézuélienne d’attenter à sa sécurité lors de son séjour à Buenos Aires.
Maduro a été remplacé au sommet de la CELAC par son ministre des Affaires étrangères.
Peu auparavant à Buenos Aires, des dizaines d’exilés vénézuéliens ont manifesté contre la visite de Maduro et une partie de la classe politique locale a dénoncé son séjour prévu dans la capitale argentine.
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Le gouverneur de la capitale et pré-candidat à l’élection présidentielle de cette année, Horacio Larreta, a jubilé sur ses réseaux sociaux après l’annulation de la visite de Maduro.
Larreta a estimé que le fait que « Maduro ne vient pas en Argentine est la preuve de ce que nous pouvons réaliser lorsque nous montrons de la fermeté contre les dictateurs qui portent atteinte à la liberté, aux valeurs démocratiques et aux droits de l’Homme dans la région ».
La députée de la coalition du centre-droit « Ensemble pour le changement », Maria Eugenia Vidal, a estimé que « le rejet des millions d’Argentins qui défendent la démocratie et des milliers de vénézuéliens qui ont fui le régime (de Caracas) a produit un résultat : le dictateur Nicolas Maduro annule son voyage en Argentine ».
Les partis de l’opposition en Argentine avaient mené une vaste campagne contre le séjour de Maduro dans leur pays à cause des accusations de narcotrafic et de violations des droits de l’Homme contre lui.
Ils avaient demandé à la justice de leur pays d’agir avec diligence en cas de son arrivée à Buenos Aires pour participer au sommet de la CELAC et d’activer les protocoles de coopération avec l’administration américaine de contrôle des drogues (DEA) qui soupçonne le dirigeant vénézuélien d’implication dans les réseaux de trafic de stupéfiants vers les Etats-Unis.
Avec MAP