Vers un consensus social : les conclusions prennent se dessinent
Dans les discussions du dialogue social, où chaque pas peut s’avérer décisif, une vague de négociations intensives a pris forme, avec pour dessein de sceller les bases d’un accord social réformé avant l’échéance du 1er mai. Au cœur de ces tractations, les discussions s’articulent autour de piliers : la hausse des salaires, les retraites et la régulation du droit de grève. Ces pourparlers, empreints d’une signification majeure, pourraient esquisser le visage d’une structure sociale rénovée pour les prochaines années.
Une dynamique sociale se prépare à émerger dans le paysage du travail au Maroc. En effet, le gouvernement a invité les syndicats à une seconde réunion post-Aïd al-Fitr, avec l’objectif d’annoncer les conclusions finales de ces pourparlers le 25 avril prochain. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un dialogue social renouvelé, visant à examiner en profondeur les revendications des travailleurs.
Le programme de ce second cycle de dialogue, tel que défini par le gouvernement, se concentre sur des enjeux majeurs tels que l’amélioration des revenus, l’augmentation des salaires, la diminution de la pression fiscale sur les salaires et les pensions, ainsi que l’introduction d’un nouveau grade. De plus, des modifications réglementaires sont à l’étude, notamment pour les administrateurs, ingénieurs et techniciens, sans oublier la législation encadrant le droit de grève et la réforme du système de retraite géré par la Caisse marocaine de retraite.
Selon les informations rapportées par plusieurs sources, les syndicats ne sont pas restés inactifs. Ils ont formé des comités centraux spécialisés dans le dialogue et ont élaboré des documents détaillant leurs revendications sociales. La demande d’une hausse générale des salaires et d’une amélioration des revenus figure en tête de liste de leurs priorités. Parallèlement, le gouvernement a mis en place des sous-comités techniques chargés d’élaborer des propositions bénéfiques tant pour le secteur privé que public, ainsi que des projets concernant les grèves et les retraites. Ces propositions seront examinées par le Comité suprême, qui inclut des représentants du gouvernement, des syndicats et du patronat, avec l’espoir de parvenir à des résultats définitifs avant la Fête du Travail, le 1er mai.
Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement et porte-parole officiel du gouvernement, a précisé que le gouvernement a institutionnalisé le dialogue social, qui se tient désormais en septembre et en avril. Les commissions nommées par le Premier ministre travaillent actuellement avec les syndicats pour aboutir à un accord qui devrait être annoncé sous peu. Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, des Petites Entreprises, de l’Emploi et des Compétences, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à honorer ses engagements et à respecter les accords conclus lors du dialogue social, tout en soulignant la volonté du gouvernement de continuer à appliquer les résultats de l’accord social du 30 avril 2022.