Vers une mutation de la facture électronique pour plus de sécurité et de transparence

Aujourd’hui, le Maroc se dirige vers une mutation du paradigme de la facture traditionnelle vers la facture électronique. Cette transition vers une facturation plus transparente et sécurisée vise à assainir les transactions commerciales. Nous sommes ainsi en pleine dématérialisation de la facturation.

L’avènement de la facture électronique entraîne une mutation du système de paiement, remettant en question les pratiques commerciales opaques. Cette réforme renforcera la transparence et la sécurité juridique des transactions.

De profonds changements réglementaires et organisationnels accompagnent l’adoption de la facture électronique, entraînant la disparition de nombreuses pratiques commerciales. Les acheteurs, qu’ils soient citoyens ou commerçants, ne donnent pas d’importance à la facture.

Le système de non-facturation révèle que l’évasion fiscale est basée sur des écritures non justifiées par des pièces probantes, ce qui constitue une comptabilité susceptible d’être rejetée.

L’insécurité juridique est conforme à la réglementation avec des factures non datées, un manque d’identifiants fiscaux et des montants erronés. L’internet permet d’effectuer des opérations d’achat ou des transactions financières en quelques clics. La facture électronique sera le pilier de la lutte contre l’économie souterraine.

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La facture électronique offre des garanties solides en termes de transparence et de traçabilité des transactions, représentant un bouleversement significatif pour les entreprises sur les plans organisationnel et opérationnel.

L’enjeu est crucial : l’un des défis technologiques majeurs réside dans l’interfaçage avec la future plateforme gouvernementale dédiée. Les factures électroniques devront être émises directement sur ce portail centralisé ou depuis les systèmes internes des entreprises.

Cette nouvelle donne soulèvera de nombreux défis en matière de systèmes d’information (SI). Les ERP et logiciels métiers devront être paramétrés pour générer des factures conformes à cette norme technique. Il faudra également mettre en place des flux d’échanges de données et une plateforme de facturation.

Des protocoles d’échange seront développés (API, webservices…), ainsi que des mécanismes de chiffrement et d’authentification renforcés. Les entreprises devront se doter d’outils permettant une traçabilité totale du cycle de vie des factures (émises, validées, payées…) et un archivage à valeur.

Les grands éditeurs de logiciels de gestion ainsi que les prestataires spécialisés seront indispensables pour accompagner cette mise en conformité. Cela constitue l’une des clés de réussite du passage vers la dématérialisation totale de la facturation.

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