Victoire Diplomatique et Politique : Les Etats-Unis reconnaissent la pleine et entière Souveraineté du Maroc sur son Sahara
Par Brahim Fassi Fihri*
La décision historique des Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la pleine et entière souveraineté du Maroc sur son Sahara est, avant toute chose, la conséquence directe de la crédibilité et du Leadership de SM le Roi Mohammed VI, tant sur le plan diplomatique que sur celui des multiples réformes engagées depuis le début de Son Règne.
Cette reconnaissance ferme, ancrée dans le marbre d’un décret présidentiel, s’inscrit dans la dynamique des déclarations successives, favorables au Maroc, de l’actuelle et des précédentes administrations américaines. Elle consacre l’appui plein et entier de la première puissance mondiale à la proposition marocaine d’autonomie des Provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume et la sanctuarise comme « seule » solution possible à ce conflit artificiel.
Le contenu du décret signé par le Président Trump épouse parfaitement les contours du narratif de la diplomatie marocaine et se calque totalement sur les paramètres de négociation arrêtés par SM le Roi Mohammed VI. Le rejet catégorique par les États-Unis, « pen-holder » des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Sahara, de la création d’un état fantoche, leur reconnaissance de la marocanité du Sahara et leur alignement intégral sur les paramètres de négociation prônés par le Royaume interviennent dans un triple contexte politique et diplomatique :
– D’abord, celui de la crédibilité de la proposition d’autonomie et de la sincérité des efforts déployés par le Royaume depuis 2007, reconnus et salués par l’ensemble des résolutions du Conseil de Sécurité depuis cette date, qui appellent à une solution définitive basée sur le compromis, le réalisme et le pragmatisme. Donc, en d’autres termes, sur l’esprit même du contenu de la proposition marocaine d’autonomie ;
– Ensuite, celui du processus de retraits massifs des reconnaissances de la pseudo « rasd », issues d’un autre temps, et de la multiplication des reconnaissances de la souveraineté marocaine, qui s’illustre notamment par les nombreuses ouvertures de Consulats à Laâyoune et à Dakhla. Comme rappelé par le Souverain lors de Son dernier Discours, 163 pays, soit 85% des États membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice ;
– Enfin, celui du vaste soutien de la Communauté Internationale à la légitimité de l’intervention des Forces Armées Royales à Guerguerat pour mettre fin à l’obstruction illicite par des milices du polisario de la circulation des biens et des personnes. L’attachement sincère du Royaume à la préservation du Cessez-le-feu a été également loué, tout au long de ces dernières semaines, par de très nombreux pays et institutions internationales.
A travers cette reconnaissance américaine, qui marquera un tournant, sans doute décisif, dans l’histoire de ce conflit artificiel, créé de toute pièce du temps de la guerre froide par les tenants d’un discours aujourd’hui totalement obsolète, les adversaires de notre intégrité territoriale, ainsi que leurs principaux sponsors, sont plus que jamais isolés. Encaissant défaites après défaites et constatant l’effritement progressif de leur maigre soutien international, ils se retrouvent de fait à la croisée des chemins.
A court d’options viables, leur champ d’action est aujourd’hui plus que jamais limité. A quoi peuvent-ils encore bien prétendre, eux qui portent un « projet » mort-né et aujourd’hui définitivement enterré ? Persévérer en vain dans leur aveuglement ainsi que dans leur « combat » illusoire et illégitime ? Continuer à entretenir le mirage, à séquestrer une population qui n’a le droit à rien et à lui promettre un avenir dérisoire, dans lequel elle ne croit certainement pas après s’être vue confisquer son passé et son présent ? Ou plutôt accepter la main tendue, l’esprit de réconciliation et les perspectives multiples de développement inclusif que propose le projet d’autonomie marocain ? Il va sans dire que si la solution à cette équation se trouvait véritablement à Tindouf, la nature de la réponse à la dernière question, celle du choix de la raison, ne ferait pas le moindre doute.
*Président Fondateur de l’Institut Amadeus