VISA évoque l’importance d’établir un programme de digitalisation à la fois fiable et efficace
Visa, le leader mondial des paiements numériques, a été le sponsor principal du « Forum des paiements électroniques en Afrique » qui s’est déroulé les 22 et 23 Février à Casablanca. Cet événement a permis de réunir plus de 180 leaders du secteur qui sont venus discuter de l’innovation et de la transformation numérique en matière de paiements électroniques.
Le forum, qui arrive cette année à sa sixième édition, gagne de l’importance au Maroc et dans la région. Les thèmes traités sont principalement axés autour du contexte local, mais avec une perspective de plus en plus internationale. Engagé à stimuler l’innovation en matière de paiements électroniques, Visa a évoqué l’impact que pourrait avoir la révolution numérique sur la banque de demain, mais aussi sur l’expansion des paiements électroniques et sur l’essor des fintech (ou technologie financière) dans le secteur des services financiers.
Durant le premier jour du forum, les 4 panels qui étaient présents ont pu débattre des opportunités et défis concernant l’évolution de l’industrie du paiement numérique. Tour à tour, les intervenants se sont interrogés sur la manière avec laquelle les banques, ainsi que les autres parties prenantes, investissent et adaptent leurs stratégies dans le but de répondre aux nouveaux besoins des clients. La question des fintechs a également été débattue : elle a permis d’examiner de quelle manière tous ces acteurs pourraient contribuer à améliorer de façon efficace l’expérience client. L’acceptation de ces nouveaux moyens de paiements par les commerçants au Maroc, ainsi que les dernières tendances mondiales en la matière, sont également des questions qui ont été abordées dans le cadre d’un panel entièrement dédié.
>>Lire aussi: Selon Visa, les paiements numériques pourraient rapporter jusqu’à 900 millions de dollars par an à une ville comme Casablanca
Ihab Ayoub, Directeur Général de Visa pour la région MENA, n’a pas manqué de déclarer : « Les technologies continuent à évoluer à un rythme sans précédent et le consommateur moyen au niveau de la région MENA est devenu de plus en plus connecté grâce à l’internet et au smartphone. Il n’est donc pas surprenant que le monde des paiements emboîte le pas à ce changement rapide. C’est pourquoi les banques et les sociétés financières de la région reconnaissent aujourd’hui, et plus que jamais, le besoin de rester pertinentes pour leurs clients et de promouvoir l’inclusion financière ».
Ayoub poursuit en ces termes : « Cet événement représente en soi une excellente tribune destinée à présenter toutes nos innovations et à démontrer notre engagement continu à travailler de pair avec les banques, avec les commerçants et avec les réseaux de paiement présents au Maroc, mais aussi au niveau de toute la région MENA. Il s’agit de la meilleure manière de pouvoir tirer profit des avantages quantitatifs et qualitatifs que procure une telle transformation numérique ».
Plus tôt en 2018, Visa avait annoncé les résultats de son étude intitulée : « Villes sans cash : se rendre compte des avantages des paiements numériques ». Cette étude a été réalisée par le cabinet Roubini ThoughtLab qui a travaillé à quantifier l’ensemble des avantages potentiels liés au passage de l’argent physique vers le paiement numérique dans pas moins de 100 villes à travers le monde, dont Casablanca.
L’étude a révélé que, en raison d’une proportion de la population non bancarisée, de la faible disponibilité de l’infrastructure liée au paiement numérique et de la sous-utilisation des paiements numériques, Casablanca en est toujours à un niveau de maturité numérique qui reste essentiellement centré sur les liquidités numéraires.
Après avoir analysé les différents coûts et avantages liés aux paiements numériques et physiques dans pas moins de 100 villes, cette étude a estimé que l’augmentation des paiements numériques dans les villes pourrait générer des bénéfices nets directs allant jusqu’à 900 millions de dollars (8,41 milliards de dirhams) par an pour Casablanca, ce qui représente environ 3,75% du PIB.