Voie express Tiznit-Dakhla : vers une connexion renforcée entre le centre et le sud du Maroc
Le chantier de la voie express Tiznit-Dakhla touche à sa fin, avec l’ouverture imminente des derniers tronçons. Ce projet majeur, long de plus de 1 000 kilomètres, vise à renforcer la connectivité entre le centre et le sud du Maroc, désenclaver les régions rurales et stimuler le développement socio-économique.
Le chantier de la voie express Tiznit-Dakhla, qui s’étend sur plus de 1 000 kilomètres, approche de son achèvement complet. Cette infrastructure cruciale, qui reliera le centre du Maroc au sud du pays, notamment les régions sahariennes, est sur le point d’ouvrir ses derniers tronçons à la circulation. Ce projet d’envergure vise à améliorer la connectivité entre les différentes régions du royaume, tout en favorisant le développement économique et social des localités qu’elle traverse.
Les gros œuvres sont désormais terminés. Cependant, les dernières étapes à réaliser concernent principalement la section Tiznit-Guelmim, en particulier dans les zones situées dans les provinces de Guelmim et de Sidi Ifni. Ces travaux consistent principalement à finaliser la signalisation horizontale et verticale, ainsi qu’à aménager les voies d’accès et les échangeurs pour desservir les douars et petites localités situés le long du tracé. Ces infrastructures sont essentielles pour désenclaver les zones rurales et permettre aux habitants de ces régions de bénéficier pleinement de cette nouvelle route.
Le chantier a cependant été retardé à plusieurs reprises. L’une des principales causes de ces retards a été la lenteur dans le lancement des appels d’offres relatifs aux études techniques. Ce contretemps a entraîné un mécontentement croissant parmi les habitants des localités concernées, notamment en raison du manque de voies d’accès programmées pour desservir leurs villages. Ce déficit d’infrastructures secondaires a contribué à un sentiment d’isolement, accentuant l’enclavement de certaines zones, déjà difficilement accessibles.
En partie responsable de cette situation, certaines communes locales n’ont pas anticipé la programmation de ces voies d’accès dans les délais. Cela a contraint les autorités responsables du projet à revoir les études techniques pour intégrer ces modifications, entraînant des surcoûts financiers importants. En effet, la mise en place d’ouvrages d’art supplémentaires pour répondre aux besoins des populations locales a nécessité des ajustements budgétaires et techniques, prolongeant ainsi la durée globale des travaux.
Actuellement, les opérations de signalisation et les finitions se concentrent sur trois tronçons dans la région de Guelmim-Oued Noun, marquant la dernière phase avant la livraison finale de l’infrastructure. Cinq des huit tronçons de la région, couvrant une distance de 105 kilomètres, sont déjà entièrement terminés. Les trois tronçons restants sont sur le point d’être achevés, et tout semble indiquer que la totalité de la voie express sera inaugurée à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte, une date symbolique pour le Maroc.
Aujourd’hui, environ 950 kilomètres de cette voie express sont déjà ouverts à la circulation, facilitant les déplacements et contribuant à l’intégration des régions du sud dans le tissu économique national.