Banque mondiale: Le Maroc un « exemple éclatant » de lutte contre les changements climatiques

 Le Maroc offre un « exemple éclatant » en matière de lutte contre les changements climatiques, souligne le Groupe de la banque mondiale (BM), relevant que le Royaume a engagé des politiques et des investissements en faveur du renforcement de la résilience au changement climatique et la promotion d’une économie sobre en carbone.

Dans un article publié sur son site électronique et signé Hafez Ghanem, l’institution de Bretton Woods soutient que le choix du Maroc comme pays hôte de la COP22 témoigne du rôle des pays à revenu intermédiaire dans la lutte contre le changement climatique et de leur capacité à fédérer la communauté internationale autour de cet enjeu crucial.

L’auteur de l’article fait, en outre, observer qu' »il est temps à présent de transformer l’accord de Paris sur le climat en action, et la prochaine COP22 va réunir toutes les parties concernées » pour s’engager à prendre des mesures vigoureuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement planétaire sous la barre des 2 ˚C.

Il souligne que le Maroc et les Emirats arabes unis font partie des Etats qui ont déjà ratifié l’accord de Paris et qui ont ainsi contribué à son entrée en vigueur, relevant qu’il s’agit-là d’une avancée encourageante pour toute la région, qui montre que les pays commencent à placer le dossier climatique au premier rang de leurs priorités stratégiques.

M. Ghanem note également que la COP de Marrakech sera celle de l’action, celle du changement indispensable pour éviter le point de non-retour, celle où les grandes économies du monde ouvriront la voie à la transition verte.

Il indique, par ailleurs, que la Conférence de Marrakech se penchera aussi sur les difficultés auxquelles est confrontée en particulier la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord (MENA), en mettant en garde que le changement climatique « risque de devenir un grand facteur d’instabilité ».

M. Ghanem relève, dans ce contexte, que la région MENA se caractérise par une concentration économique et humaine le long des littoraux, ce qui la rend particulièrement vulnérable à la montée du niveau de la mer, ajoutant qu' »on estime que le niveau de la Méditerranée va augmenter entre 0,2 et 0,5 mètre ».

« En l’absence de mesures d’adaptation, jusqu’à 25 millions d’habitants (…) en subiront de plein fouet les conséquences », prévient-il, notant que cette situation entraînera le déplacement de millions de personnes, mais aussi la perte de terres, de biens immobiliers et de patrimoines culturels précieux qui se chiffrerait à des milliards de dollars.

« Pour faire face à ces défis, il est plus que jamais primordial de prévoir des financements et des politiques dédiés au renforcement de la résilience », a-t-il recommandé.

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