Politique de l’eau : Le rapport d’Amnesty en décalage avec la vision du Royaume

Le chapitre dédié au Maroc dans le rapport 2023 d’Amnesty International sur la politique de l’eau, publié le 24 avril, illustre une fois de plus les critiques de l’organisation et son acharnement à mener des campagnes hostiles contre le Royaume. L’ONG critique la gestion de l’eau par le Maroc, tout en démontrant une méconnaissance des vastes projets entrepris par le Royaume pour résoudre cette problématique de portée internationale.

Dans ledit rapport, le chapitre consacré à l’eau et au Maroc met en lumière les attaques récurrentes contre le pays. Il est notoire que les divers rapports sur le Maroc sont souvent des pamphlets contre les politiques du Royaume. Le chapitre « Droit à l’eau » révèle une ignorance totale de l’ONG concernant les politiques publiques.

S’appuyant sur l’évaluation 2023 de l’Université des Nations Unies et sur l’Observation générale n°15 du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies concernant la sécurité de l’eau mondiale, l’ONG donne l’impression que le Maroc ne s’engage pas dans la lutte contre la menace hydrique, alors que l’attention est portée sur ses projets stratégiques. L’ONG se limite à énumérer les problèmes sans reconnaître les progrès ni les importants projets initiés. Il convient de rappeler que la question de l’eau préoccupe les autorités marocaines au plus haut niveau, comme en témoigne le plan d’urgence actuellement mis en œuvre pour soutenir les grands chantiers récemment lancés par les autorités.

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En réponse à Amnesty, le Royaume a mis en place plusieurs stratégies, notamment à Casablanca-Settat, région la plus peuplée avec 20,3% de la population nationale, soit environ 7 millions d’habitants. Cette région a vu l’achèvement de la phase urgente du projet de dérivation du Sebou vers le Bouregreg. Parmi les autres projets majeurs de la région figure celui visant à renforcer l’approvisionnement en eau potable dans le sud de Casablanca pour pallier le déficit hydrique, notamment grâce à l’utilisation de l’eau dessalée de Jorf Lasfar et à l’adduction AEP Jorf Daourat et Daourat Casablanca Sud.

Dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, des travaux sont en cours via le système Tanger-Assilah pour transférer 100 millions de mètres cubes d’eau du barrage Oued El Makhazine au barrage Dar Khroufa. Ce projet comprend l’installation de barges flottantes pour puiser de l’eau dans les réservoirs inférieurs. Le démarrage des travaux du barrage Ayacha et le lancement d’une étude sur le dessalement de l’eau de mer contribueront à augmenter l’approvisionnement en eau à Tanger. De plus, l’utilisation des eaux usées traitées a été intensifiée.

Amnesty a également critiqué les projets de dessalement d’eau de mer entrepris par le Royaume. Sur ce point, le Maroc est déjà en avance par rapport aux allégations de l’ONG. La politique de dessalement de l’eau compte actuellement une douzaine d’usines, avec une capacité annuelle de 216 millions de mètres cubes. Bien que ce chiffre soit encore loin d’être atteint, avec plusieurs usines en construction ou sur le point de l’être, la situation est susceptible d’évoluer favorablement. Pour garantir le droit à l’alimentation, les autorités marocaines ont opté pour le dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation, notamment avec le projet de Chtouka qui permet d’irriguer 15 000 hectares de terres agricoles.

Actuellement, le pays dispose de 15 usines de dessalement d’une capacité totale de 192 millions de mètres cubes par an, auxquelles s’ajoutent 5 stations en construction, qui devraient augmenter la capacité de production de 138,3 millions de mètres cubes par an. Cela symbolise les avancées du Royaume en matière de garantie du droit à l’eau pour tous. La Délégation ministérielle aux droits de l’homme a souligné dans un communiqué que les campagnes d’Amnesty International contre le Maroc se fondent sur « une approche sélective dans la présentation des données, le choix des cas et la manière dont ils sont traités ».

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