Rabat : Les Souks de moutons suscitent la controverse parmi les élus

Alors que les autorités locales envisagent d’interdire la vente de moutons dans les locaux commerciaux de différentes provinces, certains élus de quartiers à Rabat cherchent à instaurer des souks de moutons spécifiquement dédiés au sacrifice de l’Aïd Al Adha. Leur objectif ? Capturer les revenus générés par cette tradition. Cependant, cette initiative se heurte aux préoccupations des habitants, qui expriment leurs inquiétudes quant à l’impact environnemental et sanitaire de ces marchés.

À quelques semaines de l’Aïd al-Adha, les élus de certains quartiers de Rabat envisagent d’accueillir des marchés aux bestiaux temporaires. Ces marchés devraient bientôt connaître une forte activité, d’autant plus que les autorités locales se préparent à interdire la vente de moutons à l’intérieur des locaux commerciaux. Cette décision vise à préserver la propreté et la tranquillité des espaces urbains.

Face à cette situation, les représentants élus de nombreuses circonscriptions se battent pour obtenir le droit d’accueillir ces marchés aux bestiaux périodiques. En effet, ces souks temporaires constituent une source cruciale de revenus à l’approche de l’Aïd al-Adha. L’interdiction de la vente de moutons à l’intérieur des bâtiments a entraîné un afflux d’acheteurs vers ces marchés en plein air.

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Cependant, la Fédération nationale de défense des droits des consommateurs (FNDDC) s’oppose fermement à la vente de moutons dans ces lieux. Malgré cela, de nombreuses collectivités territoriales de la capitale tolèrent cette démarche, bien qu’elle engendre des désagréments significatifs. Parmi ces inconvénients, on compte la propagation de déchets et d’odeurs désagréables, ainsi qu’une augmentation du bruit qui perturbe les résidents des quartiers concernés.

Pour pallier le manque de lieux dédiés à la vente de moutons, certains élus de Rabat prévoient d’installer des marchés temporaires dans leur quartier. La circonscription de Youssoufia, par exemple, envisage de créer un marché à ciel ouvert sur une parcelle proche de l’OFPPT. Ce marché deviendrait ainsi le lieu central de la ville de Rabat pour l’achat des moutons destinés au sacrifice.

Pendant ce temps, les élus des autres arrondissements de la capitale ne restent pas les bras croisés. Ils mènent actuellement campagne pour accueillir des marchés similaires sur leurs terrains, afin de bénéficier de leur part des taxes générées lors de ces transactions. En attendant de voir si ces marchés verront le jour et combien d’entre eux seront créés dans la capitale, les autorités locales ont déjà annoncé leur intention de répondre aux plaintes des habitants de certains quartiers.

Du point de vue environnemental, la situation pose des interrogations. Cependant, cela n’empêche pas les habitants de se plaindre de l’impact négatif des ventes de moutons à l’intérieur des locaux, nuisant ainsi à leur environnement. Certains ont signalé des effets néfastes sur la santé. Dans ce contexte, il semble que les autorités aient été convaincues de mettre un terme à cette activité controversée.

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