Le cessez-le-feu en Libye dépend du retrait des forces militaires de Haftar
Le cessez-le-feu en Libye ne pouvait se faire sans le retrait des forces du maréchal Khalifa Haftar, a affirmé, mercredi à Tunis, le chef du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj.
S’exprimant lors d’une réunion avec des ambassadeurs des pays arabes, africains et européens, en mage d’une visite en Tunisie, M. Al-Sarraj a indiqué que « l’appel à cessez-le-feu ne peut se faire qu’avec le retrait des forces de l’agresseur« .
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« Cette agression durant laquelle nous avons perdu des centaines de nos jeunes (…) n’est pas justifiée alors que nous étions proches d’une solution pacifique à la crise« , a-t-il déploré.
Mardi, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a mis en garde devant le Conseil de sécurité contre « le début d’une guerre longue et sanglante » qui « pourrait conduire à la division permanente du pays« .
Depuis le début de l’assaut des forces du maréchal Haftar, le 4 avril dernier, les combats ont fait 510 morts et 2.467 blessés, selon un bilan communiqué lundi par l’Organisation mondiale de la Santé.