Nucléaire iranien : La France, l’Allemagne et le Royaume Uni appellent à arrêter l’escalade et à reprendre le dialogue
La France, l’Allemagne et le Royaume Uni ont réitéré leur engagement continu en faveur de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien (Plan d’action global commun (JCPoA), appelant à arrêter l’escalade des tensions et à reprendre le dialogue.
Dans une déclaration conjointe, rendue publique dimanche par l’Elysée, les dirigeants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni ont rappelé leur engagement continu en faveur du Plan d’action global commun (JCPoA) agréé il y a quatre ans avec l’Iran, le 14 juillet 2015.
Rappelant les efforts menés par les trois pays pour que toutes les parties restent engagées dans l’accord afin que la population iranienne puisse continuer à bénéficier des avantages économiques légitimes fournis par le JCPoA, les dirigeants de la France, de l’Allemagne et du Royaume Uni se sont dits « aujourd’hui préoccupés par le risque que le JCPoA ne se défasse, sous la pression des sanctions imposées par les États-Unis et à la suite de la décision de l’Iran de ne plus appliquer plusieurs des dispositions centrales de l’accord ».
« Nous sommes extrêmement préoccupés par la décision de l’Iran de stocker et d’enrichir de l’uranium au-delà des limites autorisées. Par ailleurs, nos trois pays sont profondément troublés par les attaques auxquelles nous avons assisté dans le golfe Persique et au-delà, ainsi que par la détérioration de la sécurité dans la région », souligne les dirigeants des trois pays.
Et de souligner que « le moment est venu d’agir de façon responsable et de rechercher les moyens d’arrêter l’escalade des tensions et de reprendre le dialogue ». « Les risques sont tels qu’il est nécessaire que toutes les parties prenantes marquent une pause, et envisagent les conséquences possibles de leurs actions », ont-ils estimés.
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« Nos pays ont récemment pris plusieurs initiatives diplomatiques pour contribuer à la désescalade et au dialogue, pour lesquels des signes de bonne volonté sont nécessaires de toute urgence, de la part de toutes les parties. Alors que nous continuons de soutenir le JCPoA, sa poursuite dépend du plein respect par l’Iran de ses obligations ; nous exhortons l’Iran à revenir sur ses décisions récentes à cet égard. Nous continuerons d’explorer les possibilités de dialogue prévues dans l’accord pour traiter de la question du respect des obligations de l’Iran, notamment par le biais de la Commission conjointe du JCPoA », ont souligné les trois pays, affirmant « poursuivre leur engagement actif avec toutes les parties intéressées pour la recherche d’une solution, dans l’intérêt de la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».