Québec : Le critère de « fin de vie » n’est plus une condition pour l’aide médicale à mourir
Le gouvernement du Québec a annoncé mardi que le critère de « fin de vie » ne sera plus considéré comme une condition d’admissibilité à l’aide médicale à mourir (AMM).
Le gouvernement a ainsi décidé de se conformer à un jugement rendu en septembre par la Cour supérieure de Québec qui rend caduque le critère de « fin de vie », ont indiqué les ministres de la Santé, Danielle McCann et de la Justice, Sonia Lebel, lors d’une conférence de presse à Québec.
L’exécutif québécois n’apportera pas de modification législative à la Loi concernant les soins de fin de vie (LCSFV), ont-elles ajouté.
« On croit que le Québec est prêt pour ce changement », a déclaré la ministre de la Santé.
Elle a ajouté que les personnes admissibles à l’aide médicale à mourir devront toutefois respecter l’ensemble des cinq autres critères prévus dans la LCSFV.
Ainsi, seules les personnes majeures et aptes à consentir à une aide médicale à mourir, atteintes d’une maladie grave et incurable, pourront obtenir l’aide médicale à mourir, selon un communiqué du ministère de la Santé.
« L’aide médicale à mourir demeurera une intervention comprenant des conditions restrictives, et que le recours à ce soin demeurera strictement encadré et balisé par la Loi », a pour sa part précisé Mme Lebel.
Le critère de « fin de vie » inscrit dans la loi québécoise deviendra inopérant, à partir du 12 mars prochain.