Environnement-plastique : Une larve pourrait bien changer les choses
C’est une chercheuse espagnole qui a découvert, par hasard, qu’une minuscule larve pouvait dévorer du plastique en un temps record. Un espoir pour lutter contre la pollution. Cet insecte pourrait bien offrir une solution verte au problème de la pollution et du recyclage des déchets industriels, notamment, au fléau de l’accumulation des déchets plastiques dans les déchetteries et les océans.
Il s’agit d’une larve blanche qui se développe dans les ruches, de son nom scientifique ‘Galleriamellonella’, égalemen
« J’ai trouvé cela par hasard, je suis apicultrice à mes heures perdues, et lorsque je nettoyais mes ruches, j’ai vu ces larves. Je les ai mises dans un sac en plastique et peu de temps après j’ai constaté que le sac est criblé de trous. J’ai alors décidé de pousser mes recherches plus loin » affirme la chercheuse.
En retentant l’expérience plusieu
« Nous avons mené de nombreuses expériences pour tester l’efficacité de ces vers sur le polyéthylène (une des résines thermoplastiques les plus répandues dans le monde). 100 vers de cire sont capables de biodégrader 92 mg de polyéthylène en 12 heures et c’est en fait très rapide » a déclaré Bertocchini.
Il y a environ 80 millions de tonnes de polyéthylène produites, chaque année, dans le monde, un matériau difficilement dégradables et très résistant. Les sacs en plastique, par exemple, sont en polyéthylène basse densité, il leur faut environ 100 ans pour se décomposer complètement. Les
La composition de cire est similaire à celle du polyéthylène. Selon les chercheurs de l’étude, cela peut être la raison pour laquelle la larve a mis au point un mécanisme pour dégrader le plastique.
Aujourd’hui, il existe des bactéries connues qui permettent de biodégrader le plastique mais il leur faut beaucoup de temps. Cette petite larve va mille fois plus vite.
Les chercheurs savent que c’est grâce à sa glande salivaire qu’elle arrive à décomposer le plastique. Ils vont maintenant essayer d’isoler l’enzyme responsable. L’idée serait en suite de le fabriquer à l’échelle industrielle et de l’utiliser pour lutter contre la pollution.
C.O