La Chambre des représentants adopte à la majorité la première partie du PLF-2017
La Chambre des représentants a adopté, vendredi soir en séance plénière, à la majorité, la première partie du projet de la loi de finances (PLF) 2017.
La première partie du PLF-2017 a été adoptée par 198 voix pour, 63 contre et 39 abstentions.
En réponse aux interventions des groupes et groupements parlementaires, le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Boussaid a fait part de la disposition du gouvernement à interagir avec les « amendements appropriés » lors de l’élaboration du prochain PLF.
Dans la matinée, M. Boussaid avait souligné, lors d’une séance consacrée à la réponse aux différentes interventions formulées par les groupes parlementaires sur le PLF 2017, que les réformes structurelles mises en œuvre par le gouvernement, notamment la caisse de compensation, la réforme fiscale et la gouvernance institutionnelle, permettront de réaliser les équilibres financiers et d’accroître l’efficacité et la transparence des finances publiques.
Ces différentes réformes visent également à instaurer les principes de la justice fiscale et à développer les multiples stratégies sectorielles, en vue d’atteindre les objectifs tracés en matière de croissance économique, d’emploi, de promotion de l’enseignement, de la santé et de la lutte contre les disparités, a-t-il relevé.
Le ministre a indiqué que le regain de la confiance dans l’économie nationale et la réalisation des équilibres macro-économiques constituent un appui aux réformes et aux chantiers sectoriels au niveau socio-économique, notant que le gouvernement poursuivra ses efforts en matière d’investissement public, selon une nouvelle approche basée sur la sélection des projets à effet direct sur la croissance économique.
Il a, ainsi, souligné que ces efforts reposent notamment sur le soutien de l’offre productive des secteurs dédiés à l’exportation, à haute valeur ajoutée et producteurs de richesse, à travers la mise en œuvre du plan d’accélération industrielle, l’appui au plan Maroc vert, la promotion des investissements et la compétitivité de l’économie nationale.