Mohamed Salah Tamek, un devoir de vérité face aux mensonges et aux colportages
Par Hassan Alaoui
La campagne de dénigrement lancée contre Mohamed Salah Tamek, Délégué général de l’Administration pénitentiaire de la réinsertion, sur quelques réseaux sociaux relève de la vindicte personnelle, ni plus ni moins. Elle recourt, entre autres, à des arguments spécieux et peu convaincants. Que les sympathisants des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni s’acharnent à les défendre en remettant en cause la procédure judiciaire mise en place contre eux est une chose. En revanche, qu’ils falsifient la vérité et insultent même – c’est le moins que l’on puisse dire – Mohamed Salah Tamek, il n’y a qu’un pas vers l’opprobre, qu’ils ont bel et bien franchi.
L’intégrité morale de Mohamed Salah Tamek n’a jamais été mise en doute par qui que ce soit. Et ce n’est pas maintenant, à ce jour, qu’elle le sera. Patriote rompu à la règle de droit et de justice, il porte son engagement comme un mât, et sa mission dans l’Administration pénitentiaire et de réinsertion est une mission de confiance. Dans l’affaire de la « grève de la faim » qui est à l’origine d’une polémique aux relents de bassesse, il fait preuve de rigueur morale et d’objectivité, ne cède pas au chantage des folliculaires, remet ces derniers à leur place avec force arguments et un sens aigu de responsabilité.
Ceux ou celles qui, facilement, laissent leur petite plume devancer leur pensée et la trempent dans l’encre de la hargne auront beau l’attaquer, le prendre en dérision, le moquer même. Il reste imperturbable, sa réputation et son attachement à la patrie et à sa responsabilité constituent une cuirasse infranchissable. Evidemment, la moquerie et la dérision seront toujours l’arme des faibles. Le procès en sorcellerie qui lui est fait participe toujours du même mode opératoire : salir, agresser, et s’ériger en conscience morale. Or, il y a pire, il y a ce recours fallacieux à un soutien pseudo international qui remue tous les cercles et groupes complotistes de l’étranger, prompts à s’en prendre à nos institutions, complices de cette nébuleuse active au sein du Maroc. Les attaques portant sur le « mental » de Mohamed Salah Tamek par le parent de l’un des détenus, inspirées d’un lexique surprenant, traduisent plutôt une agressivité injustifiée contre un haut responsable de l’Etat. Sans parler de l’incivisme qui les caractérisent.
Mohamed Salah Tamek, qui n’en est pas à sa première méprise, répond ainsi : « Je parle ici en citoyen jaloux de la réputation de son pays guetté par des ennemis, cachés et apparents, complices de toutes sortes, et qui ne peut garder le silence sur des faits qu’il connaît !.
Pourquoi les choses se sont emmêlées? Pourquoi un avocat, avec tout le respect dû à cette profession, s’érige-t-il en médecin et se met à faire et émettre des diagnostics sans même prendre connaissance des rapports médicaux quotidiens élaborés par le médecin de la prison ? » Ce premier élément de réponse plante le décor et constituent la première partie de l’argumentaire que le haut responsable de la DGAPR a exposé. A ceux et celles qui, se mélangeant les pinceaux, croient s’en prendre à son « autoritarisme » et aux « violations des droits de l’Homme», cédant à l’habituelle propension de tout politiser, à une ostensible victimisation, en appelant à des cercles étrangers hostiles au Maroc pour susciter une quelconque pitié, il répond point par point, au nom du devoir de vérité : « Un militant, vrai et honorable ne recourt pas aux mensonges et aux manœuvres sordides pour récolter un succès non mérité. Un défenseur de la liberté ne se fie pas aux mensonges, ne les amplifie pas et ne leur confère pas un aspect humanitaire pour susciter la pitié des locaux et l‘appui des étrangers. Le vrai militant est celui qui dit la vérité, même sur soi. »
Et de lancer à l’endroit d’une opinion désabusée : « Chafik El Omerani, Soulaimane Raissouni et Omar Radi ne sont pas en grève de la faim au sens plein du terme, car ils consomment des dattes, du miel et des fortifiants tels que Berocca et Supradyne, et cela est filmé et consigné dans le registre des achats de l’économat de la prison. Arrêtez les mensonges qui ne visent qu’à nuire injustement à la réputation du pays. ».
On tombe à la renverse, par ailleurs, lorsqu’on constate leur mutisme, disons leur silence coupable devant la débandade dont fait preuve un gouvernement espagnol – de gauche en plus – devenu complice du polisario et de l’Algérie. Mohamed Salah Tamek, qui a le courage de troquer son habit d’administrateur de la DGAPR, pour celui du militant engagé de la cause nationale, a dénoncé avec force la mascarade de Brahim Ghali, il a également pris sa plume pour écrire au président des Etats-Unis et défendre le dossier de la cause nationale, il met en œuvre une réforme profonde des établissements pénitentiaires et de réinsertion. Comme il l’a réaffirmé de nouveau lors de la célébration du 13ème anniversaire jeudi dernier à Tiflet de la mise en place de la DGAPR, « plusieurs chantiers structurels aux dimensions multiples seront ouverts qui font du concept d’humanisme une réalité et pas un slogan, ils mettront en avant le rôle éducatif des établissements pénitentiaires ».