Omar Radi, une mascarade appelée « Prix de la liberté »

Hassan Alaoui

Ainsi donc l’ONG mercenaire Reporters sans frontières vient-elle d’accorder son prix de l’indépendance à Omar Radi, en violation de toute éthique et contre tous les principes déontologiques. Un personnage condamné, jugé pour viol d’une jeune consœur, un sujet de droit commun ni plus ni moins.

On n’en finit donc pas avec l’imposture ! Et moins encore avec cette organisation fantoche appelée « Reporters sans frontières », aujourd’hui fer de lance du dénigrement et des hargneuses campagnes anti-démocratique, caisse de résonance et suppôt

Il y a déjà longtemps que l’ONG française a été dénoncée et clouée au pilori par la presse internationale et française en particulier pour sa mauvaise foi caractérisée et ses tripatouillages avec certains pays et organismes. Du temps de Robert Ménard, son co-fondateur en 1985 , vertueux « combattant » contre les puissants de ce monde, elle était  déjà pointée du doigt pour ses obscures alliances avec à la fois les Etats-Unis et certaines dictatures accusées de corruption et de népotisme.

Elle ne s’est jamais remise de ces accusations. L’ONG française, qui cultive comme on dit une « dent » contre le Maroc se fait la complice avérée des complots contre lui, aveuglément portée à le critiquer systématiquement en toutes circonstances. « Reporters sans frontières » se fait donc l’avocat pro domo des procès montés contre le Royaume et, aujourd’hui, sans crier gare ses responsables ont décidé d’octroyer le caricatural et surprenant « Prix de la liberté » à Omar Radi, celui qui n’a jamais été journaliste mais qu’elle présente ainsi, celui qui encourt une peine de prison pour viol, mensonges, collaboration avec des services étrangers et autres motifs graves…

L’ONG française signe et persiste dans son aberration infâme, se jetant encore une fois dans la mare du discrédit et de la dérision. Le bénéficiaire de ce « Prix de la liberté de la presse », purge sa peine non pas pour le respect et la dignité de ce métier, mais parce qu’il a violé une consoeur et donc sa dignité et sa faiblesse. Il n’est ni Sakharov ni autre héraut de la liberté. Quant à RSF, tout le monde sait admet que cette ONG défend un agenda politique connu depuis sa création en 1985. Tant et si bien que l’un de ses cofondateurs, Jean-Claude Guillebaud et encore l’autre Ronny Brauman s’en sont détachés et ont dénoncé ses pratiques suspicieuses et scandaleuses. Financée au début par le gouvernement américain de Ronald Reagan, via la National Endowment for Democracy (NED), elle a joué le rôle d’un organe de déstabilisation un peu partout dans le monde, en Amérique latine, en Afrique, en Europe excepté paradoxalement la France. Le quotidien New York Times, écrivait en 1997 que la NED « a été créée pour réaliser publiquement ce que la Central Intelligence Agency (CIA) a fait subrepticement durant des décennies. Elle dépense 30 millions de dollars par an pour appuyer des partis politiques, des syndicats, des mouvements dissidents et des médias d’information dans des dizaines de pays ». Nous sommes en droit d’affirmer donc que Reporters sans frontières qui bénéficiait d’aussi importantes largesses financières, constitue le bras armé de la déstabilisation dans le monde. Elle a opéré manifestement une reconversion en termes d’appuis et changé de fusil d’épaule, puisqu’elle sert désormais ouvertement les campagnes de dénigrement sous couvert de défense de pseudo « libertés de la presse et d’expression », se fait complice de services et d’officines douteux et fait le jeu de pays qui sont connus pour leur mépris caractérisé des libertés.

En accordant lundi dernier le « Prix de l’indépendance » à un violeur reconnu, arrêté, jugé et mis en prison , RSF ne se contente pas seulement de faire affront à la justice d’un pays, le Maroc, signataire précisément des conventions internationales sur les libertés et reconnu pour s’y attacher, mais se place en porte-à-faux eu égard à ses engagements, en totale contradiction de ce qu’elle proclame depuis toujours. Son immixtion dans les affaires de justice du Royaume du Maroc pêche à coup sûr par le même parti pris de mépris haineux et du même goût sulfureux dont s’exaltent sans cesse ses militants désenchantés.

Reporters sans frontières est devenue à force une coquille vide, elle s’accroche aux causes perdues, et faute de justifier son hostilité envers le Maroc, elle ressort comme on dit « les cadavres du placard », se fait une spécialité de réchauffer les plats, monter les habituels complots…En vain. Aucune morale ne justifiera le choix de ce prix bidon concédé à un violeur dont la victime emblématique Hafsa Boutahar mène désespérément le combat contre le déshonneur qu’il lui a infligé ou contre « l’honneur perdu » par un bourreau abusivement dénommé « journaliste d’investigation » qui n’a jamais rien écrit, sauf peut-être des procès-verbaux aux services étrangers pour lesquels il émargeait.

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