La présidente de l’AMDV dénonce avec fermeté la politisation des affaires Radi et Raissouni
La présidente de l’AMDV, Me Aïcha Guellaa, a présenté le mardi 22 juin 2021, un exposé circonstancié sur cette association, devant une assistance composée de 22 ambassadeurs et chargés d’affaires accrédités au Maroc. Elle a également évoqué les affaires Radi et Raissouni, en fustigeant la politisation de ces dossiers et en dénonçant l’acharnement déployé par l’AMDH et les soutiens des deux accusés, visant à faire pression sur l’Etat et à porter atteinte à ses institutions.
« Nous savons qu’il y a des personnes qui soutiennent Omar Radi et Soulaimane Raissouni pour des raisons inconnues. En réalité, il ne s’agit pas de soutiens destinés à la défense des droits de Omar Radi et Soulaimane Raissouni mais uniquement pour porter atteinte à la sécurité de l’Etat marocain et à l’indépendance de l’appareil judiciaire ».
Elle a, par ailleurs, ajouté que : « les grèves de la faim, historiquement, étaient un moyen de protestation et de revendication des droits (logement, services de santé,…), mais, malheureusement, aujourd’hui, des gens en profitent, notamment, l’Association Marocaine des droits de l’Homme (AMDH), sachant que les détenus ont commis des crimes graves à l’égard d’un jeune homme et une jeune fille (…) Soulaimane Raissouni continue obstinément sa stratégie, en appelant des organisations internationales à intervenir dans ces affaires« . A ce titre et face à cet echec, le Secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, s’est rendu au Maroc le lundi 21 juin 2021, « pour demander au Souverain d’intervenir afin de trouver une solution… » a-t-elle conclu.
Ci-dessous l’extrait le plus significatif de l’allocution de Me Guellaa.