La COP16 n’aura pas lieu en Turquie
Par Matar Bensalmia
Suite aux tremblements de terre qui ont frappé la Turquie en février 2023, le pays a pris la décision de se retirer de l’accueil et de la présidence de la COP16, le sommet international sur la biodiversité prévu pour 2024.
L’annonce a été faite par l’ONU, et le secrétariat de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) a adressé une lettre aux parties concernées le 31 juillet, expliquant cette mesure prise en raison d’une situation de force majeure.
Dans ce sens, la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CBD) sollicite la coopération des pays volontaires pour accueillir l’événement à la même période initialement prévue (21 octobre-1er novembre 2024) ou à des dates proches. Cette demande est lancée afin de pourvoir rapidement à la vacance laissée par la Turquie qui a dû se désister “en raison d’une situation de force majeure créée par les trois tremblements de terre destructeurs qui ont eu lieu en février 2023”.
Selon le ministère de l’Environnement canadien, certains pays, dont le Royaume-Uni, sont envisagés pour remplacer la Turquie en tant qu’hôte de la COP16. Cependant, la France ne se porte pas candidate en raison d’un « calendrier chargé » avec les Jeux olympiques et la Conférence des Nations Unies sur l’Océan prévus à Nice en juin 2025, comme l’a précisé le ministère français de la Transition écologique.
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Rappelons que les sommets internationaux sur la biodiversité ont lieu tous les deux ans, tandis que les COP sur le climat sont organisées chaque année. La dernière édition de la COP sur la biodiversité, qui était initialement prévue en Chine en 2020, a été reportée en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, elle s’est tenue en décembre 2022 à Montréal.
L’édition de la COP sur la biodiversité à Montréal a été historique, car les pays du monde entier sont parvenus à un accord important. Ils ont convenu d’une feuille de route ambitieuse, visant notamment à protéger 30% de la planète d’ici 2030, dans le but de préserver la diversité biologique et de faire face aux défis environnementaux actuels.