La CEDEAO condamne les attaques terroristes au Burkina Faso
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a condamné les attaques terroristes ayant touché lundi le Burkina Faso et causé la mort de 53 combattants.
« La Commission de la CEDEAO a appris avec stupeur la mort d’une cinquantaine de militaires et Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) suite à des combats contre des groupes armés dans la localité de Koumbri, au nord du Burkina Faso, le 4 septembre », a indiqué un communiqué de l’organisation régionale.
« La Commission de la CEDEAO condamne les attaques terroristes et exprime sa solidarité avec le peuple burkinabè », ajoute le communiqué.
Dix-sept militaires et trente-six supplétifs de l’armée du Burkina Faso (VDP) ont été tués lundi à Koumbri (Yatenga, Nord), lors d’intenses combats au cours desquels plusieurs dizaines de terroristes ont été tués.
Lire aussi : UE : Le numérique pour coordonner les services de sécurité sociale
« Cinquante-trois combattants », précisément « dix-sept militaires et trente-six VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée) ont perdu la vie » lundi, avait indiqué l’état-major burkinabé dans un communiqué.
L’unité attaquée était déployée à Koumbri, dans la province du Yatenga, pour « permettre la réinstallation » de populations « qui ont quitté la zone depuis plus de deux ans », chassées par les terroristes, selon la même source.
Les violences de groupes terroristes liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique, qui minent le Burkina depuis 2015, ont entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays.
En sept ans, ces violences ont également fait plus de 16.000 morts – civils et militaires – selon l’ONG Acled qui répertorie les victimes de conflits.
Avec MAP