UE : Le numérique pour coordonner les services de sécurité sociale

La Commission européenne a proposé, mercredi, des mesures visant à mieux coordonner les systèmes de sécurité sociale dans les pays membres, via le numérique.

La Commission a défini des mesures visant à rendre l’accès aux services de sécurité sociale plus rapide et plus simple par-delà les frontières, en exploitant pleinement les outils numériques et en réduisant la charge administrative pour les citoyens et les entreprises, a expliqué l’exécutif européen dans un communiqué.

L’objectif est d’améliorer les échanges d’informations entre les institutions nationales de sécurité sociale et d’accélérer la reconnaissance des droits et l’octroi des prestations dans d’autres pays, ce qui permettra aux Européens de vivre, de travailler et de voyager plus facilement à l’étranger.

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Il s’agit aussi de permettre aux entreprises d’exercer des activités dans d’autres pays de l’UE et aux administrations nationales de coordonner la sécurité sociale par-delà les frontières.

« Malgré les précédentes initiatives ayant visé à améliorer la circulation transfrontière d’informations en matière de sécurité sociale, les institutions nationales, les prestataires de soins de santé et les services d’inspection du travail éprouvent toujours des difficultés à accéder aux données et à les partager, en raison d’une interopérabilité insuffisante entre les systèmes nationaux », a souligné la Commission européenne.

La Commission invite les États membres à notamment accélérer la mise en œuvre du système d’échange électronique d’informations sur la sécurité sociale (EESSI) et à mettre en place davantage de procédures de coordination de la sécurité sociale qui puissent être suivies entièrement en ligne.

Les Vingt-Sept sont aussi appelés à participer pleinement aux activités pilotes du Passeport européen de sécurité sociale et à la mise en place de portefeuilles européens d’identité numérique, qui permettront aux citoyens de l’UE de détenir des versions numériques des documents relatifs à leurs droits.

En 2021, 16 millions de personnes originaires de l’UE, de l’espace économique européen (EEE)/Association européenne de libre-échange (AELE) ou de Suisse vivaient et/ou travaillaient dans un autre pays de l’UE, ou de l’EEE/AELE ou en Suisse.

Avec MAP

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