Autriche : le chancelier ne veut pas de migrants dans son pays, ni en Europe
Le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui gouverne aux côtés de l’extrême droite, s’est, une nouvelle fois, opposé à la politique d’ouverture aux réfugiés sur le continent européen. Il priorise l’aide aux demandeurs d’asile dans leur pays, « peut-être militairement« .
Sebastian Kurz veut mettre fin au système quotas de répartition des demandeurs d’asile, dans les pays de l’Union Européenne. Dans une interview accordée au Journal allemand Bild am Sonntag, le dimanche 24 décembre dernier, le plus jeune dirigeant actuel du continent européen s’est opposé, catégoriquement, à la politique d’immigration défend
Comme alternative à la gestion de ce flux migratoire, en excluant l’accueil sur le territoire européen, Sebastian Kurz souhaite que l’Union européenne vienne en aide aux réfugiés, dans leurs pays d’origine ou dans les Etats voisins, pour les empêcher de migrer en Europe, évoquant même l’intervention militaire. « Si ce n’est pas possible, alors il faut les aider dans des zones sécurisées sur leur propre continent », a-t-il proposé. « L’UE devrait soutenir cela, peut-être même l’organiser et le soutenir militairement« .
Si la position du chef du gouvernement autrichien sur la question des quotas de migrants en Europe ne surprend pas, ayant basé sa campagne sur le refus de l’immigration, à l’automne dernier, elle n’est pas isolée. En effet, il rejoint ainsi le groupe Visegrad, un groupe informel réunissant quatre pays d’Europe centrale (la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie), tous opposés à l’accueil de réfugiés sur leur territoire.