La France, l’Allemagne, la Grande Bretagne et l’Italie contre le retour de la Russie au sein du G7
La France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie ont exprimé, vendredi à Charlevoix, au Québec, leur opposition unanime au retour de la Russie au sein du G7, comme le réclame le président américain Donald Trump et ce, quelques heures avant l’ouverture du sommet des sept pays les plus industrialisés.
Réunis juste avant le début du sommet à l’initiative du président français, le chef de l’Elysée Emmanuel Macron, la Chancelière allemande Angela Merkel, la Première ministre britannique Theresa May et le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte, ont convenu que « la position européenne n’est pas un retour de la Russie », tout en rappelant la vigilance du G7 face à Moscou et en évoquant la possibilité d’établir un dialogue.
La mention de la possibilité d’engager un dialogue avec Moscou est une concession faite à l’Italie, dont le Premier ministre avait affirmé plus tôt sur les réseaux sociaux être favorable au retour de la Russie au sein du du G7.
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« Avant que des conversations ne commencent sur ce sujet, nous devons être certains que la Russie change de comportement et emprunte une nouvelle voie », a déclaré, dans ce sens, Theresa May, sur Sky News.
Pour sa part, le Bureau du Premier ministre Justin Trudeau avait déclaré que le Canada s’opposera à la réintégration de la Russie dans le G7, malgré la demande formulée par le président Trump.
« Notre position n’a pas changé », a indiqué la porte-parole du Premier ministre canadien, Chantal Gagnon, soulignant qu’il n’était pas question de réintégrer la Russie.