Le président congolais rejette tout « chantage » autour de la présidentielle
Le président congolais Joseph Kabila a dit, vendredi, refuser tout « chantage » autour de la présidentielle de décembre.
« Nous avons rejeté toute obligation ou tout chantage quant à notre processus électoral. Nous continuerons à être fermes sur ce dossier et à nous préparer au scrutin« , a souligné Kabila, qui s’exprimait au sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Windhoe en Namibie.
Sous pression de la communauté internationale et de son opposition, Kabila a désigné le 8 août l’ancien ministre de l’Intérieur et secrétaire permanent du parti présidentiel (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat de la majorité à la présidentielle.
« Est-ce que je vais vous manquer ou est-ce que c’est vous qui allez me manquer?« , a débuté le président congolais son discours d’adieu à la SADC, pour ensuite évoquer ses 17 années à la présidence qui ont permis, selon lui « d’unifier le pays, de restaurer la paix et de consolider l’autorité de l’Etat (…) pour aboutir aux premières élections en 2006 puis à celles de 2011 » toutes deux remportées après avoir accédé au pouvoir après l’assassinat de son père Laurent-Désiré en 2001.