L’initiative d’autonomie, la seule solution pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain
L’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc et qui bénéficie d’un soutien international croissant, est la seule solution susceptible mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain, a écrit l’agence de presse argentine indépendante « Total News« .
Dans un article intitulé « L’isolement des séparatistes du polisario s’accroît« , l’agence ajoute que grâce à sa place sur l’échiquier international et à sa diplomatie active, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Royaume a réussi à rallier le soutien des pays africains et d’Amérique du Sud, permettant à l’initiative d’autonomie de bénéficier d’un large soutien international.
« Les pays démocratiques d’Amérique du Sud apportent un soutien inconditionnel au Maroc« , indique l’auteur de l’article, Adalberto Carlos Agozino, académicien et expert argentin en sciences politiques, ajoutant que « plusieurs pays sont devenus conscients du danger que représente le séparatisme pour la stabilité du monde et ont commencé à revoir leurs relations avec les groupes qui utilisent le séparatisme en tant que prétexte pour justifier leurs activités« .
Dans ce contexte, Agozino s’est arrêté sur la réaffirmation par le gouvernement du nouveau président paraguayen, Mario Abdo Benítez de son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume, et son intention d’instaurer un partenariat stratégique entre Asunción et Rabat.
Ce soutien a été réitéré par le ministre des Relations extérieures, Luis Alberto Castiglioni qui a réaffirmé la position ferme son pays soutenant l’intégrité territoriale du Maroc, « pays grand et uni« , précise l’auteur de l’article.
Il a ajouté que le soutien du Paraguay à la marocanité du Sahara a été également exprimé par le président de la Chambre des députés, Miguel Cuevas qui a souligné l’engagement clair de son pays de soutenir l’intégrité territoriale du Maroc ainsi que l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume pour mettre un terme à ce conflit régional artificiel qui dure depuis quatre décennies.
Après s’être arrêté sur la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Cuba, le professeur à l’Université John F. Kennedy de Buenos Aires a mis l’accent sur l’importance de l’instauration de relations directes entre Rabat et La Havane et de la consolidation de la coopération économique entre les deux pays.
Dans le même contexte, l’auteur de « Geopolítica del Sahara-Sahel » (Géopolitique du Sahara-Sahel, 2013) a fait remarquer que la plupart des pays africains ne reconnaissent pas l’entité fantoche du « polisario« , et ont choisi d’ »emprunter la voie d’une politique juste et plus réaliste au sujet du Sahara en reconnaissant les droits légitimes du Maroc » sur cette partie de son territoire national.
Évoquant le retour du Maroc à l’Union africaine (UA) en janvier 2017, l’expert argentin s’est arrêté sur la désignation de SM le Roi Mohammed VI « Leader de l’UA pour l’immigration« , rappelant la présentation par le Royaume, lors du 30è Sommet de l’Union en janvier 2018, de l' »Agenda Africain sur la Migration » qui a bénéficié d’un soutien immédiat de la part des dirigeants africains, ce qui, aux yeux de Agozino, « traduit le leadership grandissant du Maroc sur la scène africaine« .
Et l’académicien argentin de conclure que face au soutien continu à la marocanité du Sahara, l’isolement dont souffre le « polisario« , qui s’est lancé dans les bras des groupes terroristes, pourrait le pousser à adopter des positions « plus radicales ».