Conseil des droits de l’homme: La délégation marocaine démonte les allégations algériennes sur le Sahara marocain
La délégation marocaine à la 39ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève a démonté mardi les allégations fallacieuses algériennes sur la situations au Sahara marocain.
Dans un droit de réponse en réaction à l’intervention de la délégation algérienne, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, a exprimé son rejet total « des propos inacceptables et erronés de la délégation algérienne sur la situation au Sahara marocain », rappelant que « ce pays continue de s’impliquer depuis plus de 45 ans, dans le maintien absurde du différend politique régional sur le Sahara ».
« L’implication de l’Algérie est inacceptable, d’autant plus que ce pays traîne un très lourd passif en matière de violation des droits de l’homme, comme cela a été souligné dans le rapport du Comité des droits de l’homme publié le 26 juillet dernier« , a relevé Zniber.
Il a noté que ce Comité a, entre autres, fortement regretté que l’Algérie viole ses obligations internationales en matière de protection des réfugiés par la dévolution de compétence, sur son territoire, a une entité fictive.
Le comité n’a pas manqué de stigmatiser les expulsions massives de migrants par les autorités algériennes, sans ménagement, ni réserve, en contradiction flagrante avec les principes humanitaires, a rappelé le diplomate marocain.
« Ces éléments, ajoutés à des dizaines d’autres, figurant dans le rapport du Comité précité, n’autorisent pas les représentants de l’Algérie à proférer des allégations vides de sens, à l’endroit du Maroc, reconnu pour ses avancées essentielles dans la promotion et le respect des droits de l’Homme« , a-t-il soutenu.
Et de souligner : » Le Maroc, dans ses provinces du Sahara, accueille de nombreuses délégations, de parlementaires étrangers, d’ONG internationales, de hauts responsables onusiens, dont l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, des rapporteurs spéciaux du Haut Commissariat, qui rencontrent en toute liberté, les représentants des populations, les comités régionaux des droits de l’Homme, les associations locales, dans un esprit de dialogue sur le développement considérable que connaît le Sahara marocain et l’atmosphère de liberté qui y règne, contrairement aux propos faux, motivés et indus que tentent de propager les représentants de l’Algérie« .