Lancement de la 4e édition des Casablanca Arbitration Days les 29 et 30 novembre
Le Centre International de Médiation et d’Arbitrage de Casablanca (CIMAC) organise la quatrième édition des Casablanca Arbitration Days les 29 et 30 Novembre 2018 à l’hôtel Hyatt Regency. Cet événement annuel de renommée internationale réunit les acteurs du règlement des différends autour d’une thématique spécifique.
Les Casablanca Arbitration Days du CIMAC sont le rendez-vous incontournable pour les acteurs, spécialistes et experts du règlement des différends en Afrique et dans le monde. En effet, chaque année, Casablanca se mue en vitrine continentale de l’arbitrage grâce à ce forum, qui réunit plus de 300 participants.
Cette année sera l’occasion pour le CIMAC de célébrer le soixantième anniversaire d’un instrument juridique international de référence pour l’arbitrage : la Convention de New York (Convention pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères) de 1958.
Cette rencontre est l’occasion pour les experts et intervenants de passer en revue l’historique d’un texte qui aura contribué à dynamiser les relations commerciales internationales. De même, il s’agit pour le Maroc de réaffirmer sa volonté d’installer Casablanca et particulièrement le CIMAC sur l’échiquier international en matière de règlement des différends.
Le Secrétaire Général du CIMAC, Hicham ZEGRARY affirme : « Le CIMAC est une institution arbitrale internationale et africaine qui vise à se hisser au rang d’acteur de référence en matière de résolution des litiges internationaux et à faire la jonction entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. De plus, l’adoption de son nouveau règlement ainsi qu’une offre institutionnelle conforme aux standards internationaux avec l’inclusion d’éminents arbitres au sein sa cour d’arbitrage et de médiation, sont autant d’atouts forts pour le CIMAC. »
De nombreux experts seront présents à cette édition, parmi lesquels Mme Anna Joubin-Bret, Secrétaire générale de la commission des Nations-Unies pour le Droit du Commerce International (CNUDCI), M. Paul Jean Le Cannu , conseiller juridique sénior au CIRDI (Centre International pour le Règlement des Différends Relatifs aux Investissements), M.Laurent Levy, associé Levy Kaufmann-Kohler et président de la cour d’arbitrage du CIMAC, M. Jalal Al Ahdab, associé Bird & Bird et vice-président de la cour d’arbitrage du CIMAC, M. Azzedine Kettani, associé à Kettani Law Firm et membre de la cour d’arbitrage du CIMAC.
Le CIMAC propose des règlements d’arbitrage et de médiation qui reflètent les meilleures pratiques internationales. Il encourage fortement ses partenaires à intégrer ses clauses d’arbitrage et de médiation dans leurs contrats ou dans toute autre forme d’engagement.
Il est également possible pour les parties d’articuler la résolution du différend qui les oppose entre la médiation et l’arbitrage à travers la clause Med/Arb.
Par ailleurs, le CIMAC a récemment conclu des accords de partenariat et de coopération avec des centres d’arbitrage d’envergure internationale (Vienna International Arbitration Centre [VIAC]).
Il est désormais possible que les audiences d’arbitrages internationales se tiennent à Casablanca. Un autre accord de ce type sera conclu en marge des Casablanca Arbitration Days avec le CIRDI (Centre International pour le Règlement des Différends Relatifs aux Investissements).
A propos du CIMAC
Crée en 2016 sous l’impulsion des autorités marocaines et de Casablanca Finance City Authority (CFCA), le CIMAC revendique son indépendance et son impartialité dans l’administration de ses activités.
Le CIMAC affiche l’objectif décomplexé d’être la place continentale de référence pour la résolution des litiges entre investisseurs africains et internationaux.
Le CIMAC se compose d’un conseil d’administration, d’une cour d’arbitrage et d’une cour de médiation ainsi que d’un secrétariat qui fournissent un service efficace aux investisseurs marocains, africains et internationaux dans la résolution de leurs litiges. Avec une ambition résolument internationale, les arbitres et médiateurs du CIMAC proviennent de différentes cultures juridiques, leur diversité linguistique demeure un atout dans les affaires soumises au centre. Leur réputation ainsi que la diversité de leurs domaines d’expertises sont autant d’atouts pour un traitement efficient des litiges.
Les frais administratifs du CIMAC sont parmi les plus compétitifs en comparaison avec ceux des autres institutions arbitrales internationales.