A Agadir et sa banlieue, un début de vote dans l’enthousiasme

Le scrutin législatif a débuté, vendredi matin, dans de bonnes conditions à Agadir et sa banlieue, où les premiers électeurs ont effectué leur devoir citoyen dans l’enthousiasme.

Au collège Al-Inbiaat, au quartier Assalam, dans lequel sont aménagés plusieurs bureaux de vote, l’ambiance est sereine.

« Je suis arrivé à 8H00 tapante, car je veux voter avant d’aller au travail », déclare Ahmed B., la cinquantaine passée, vendeur d’articles de l’artisanat à Souk Al-Had.

Amina R., institutrice, rencontrée à la sortie du bureau de vote de la commune voisine de Bensergaou, confie qu’elle s’est déplacée, avec sa voisine, animée d’un grand espoir de contribuer à changer la donne par les urnes, à commencer, dit-elle, par le choix de profils adéquats à la mission de député.

« J’ai envie de contribuer au changement. J’espère voir plus de femmes et de jeunes compétents, motivés et sérieux accéder au parlement», déclare-t-elle à la MAP en insistant que son souci est que les intérêts des classes moyennes et des plus démunies soient mieux défendus.

Beaucoup d’électeurs rencontrés devant un bureau de vote dans la commune côtière d’Aourir se sont dits simplement heureux d’effectuer leur devoir de citoyen et contribuer à l’avenir de leur pays.

La chaleur, quelque peu suffocante en cette matinée d’octobre, ne semble guère altérer l’enthousiasme des électeurs en ce début de vote au quartier Agafay à Taroudant.

Trois heures après l’ouverture des bureaux, l’affluence reste encore limitée. « C’est tout à fait normal », souligne Brahim EL Baz, jeune employé d’une société de vente de produits agricoles interrogé devant un bureau de vote.

« Les gens commencent à se déplacer en nombre progressivement au fil de la journée, spécialement après la prière du vendredi », déclare-t-il.

Dans cette région, comme ailleurs au Maroc, des initiatives citoyennes, qui dépassent le cadre des partis politiques, se sont multipliées, surtout sur les réseaux sociaux, pour mobiliser les électeurs. L’objectif est d’inciter à une participation massive à ce scrutin législatif, le deuxième dans le cadre de la Constitution de 2011 et le dixième depuis l’indépendance du Royaume.

Lors de la campagne électorale, les ténors de presque l’ensemble des formations en lice ont fait le déplacement dans la région de Souss-Massa, multipliant meetings et réunions et recourant au porte-à-porte, tant dans des villes que dans des villages reculés, pour expliquer leurs programmes, mobiliser leurs bases et inciter au vote, indispensable pour renforcer la confiance dans l’action politique.

La bataille s’annonce en effet serrée dans la plupart des circonscriptions de la région.

Dix-huit listes sont en compétition pour pourvoir les 4 sièges à la Chambre des représentants réservés à la circonscription d’Agadir-Ida Outanane et onze sont en lice dans la province de Chtouka Aït Baha pour les trois sièges en lice.

Dans la province de Taroudant, l’une des plus vastes géographiquement au Maroc, vingt-huit listes vont se départager sept sièges et quatorze listes pour pourvoir les deux sièges à la circonscription de Tiznit.

Par ailleurs, treize listes sont en lice pour les trois sièges réservés à la préfecture d’Inzegane-Aït Melloul alors que 10 listes briguent deux sièges au niveau de la province de Tata.

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