Acquisition de médicaments et de fournitures médicales: Le ministère de la Santé présente des explications
Le ministère de la Santé a présenté des explications concernant le marché d’acquisition de médicaments, de fournitures médicales et de réactifs de laboratoire destinés au Programme de lutte contre les maladies, suite à un article de presse qui comprend, selon ce département, « des inexactitudes et des données erronées ».
Ainsi, dans un communiqué en réponse à cet article intitulé « Le ministère de la Santé envisage de conclure un marché d’une valeur de 50 milliards de centimes », le ministère a affirmé que l’appel d’offres relatif à l’acquisition de médicaments, de fournitures médicales et de réactifs de laboratoire dans le cadre du Programme de lutte contre les maladies porte sur un marché d’une valeur globale de 190 MDH et non pas 500 MDH comme rapporté par ledit article. Le communiqué note, également, que le ministère de la Santé a acquis les lecteurs de glycémie depuis 1997, ajoutant que les normes techniques ont été fixées en consultation avec la commission technique, sur la base des critères de la performance et de l’efficacité requises pour la prise en charge des diabétiques, sans déterminer aucune marque commerciale.
Quant à l’acquisition des fournitures (lot 139), elle est réalisée chaque année, via des appels d’offres ouverts dans le respect des lois en vigueur, a indiqué la même source, soulignant que les normes techniques spécifiées par les cahiers des charges ne prévoient aucune marque commerciale, mais uniquement la condition de conformité avec les appareils du ministère de la Santé. D’ailleurs, souligne-t-on, la trésorerie ministérielle auprès du ministère de la Santé contrôle les cahiers des charges pour s’assurer de leur conformité avec les lois en vigueur.
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Les normes techniques prévues dans le cahier des charges n’interdisent à aucune société de participer à l’appel d’offres, dès lors qu’elle propose des fournitures compatibles avec les appareils dont dispose le ministère de la Santé, précise le communiqué, expliquant que la « prétendue proposition » avancée dans l’article concernant l’octroi d’appareils au ministère à titre gratuit risque de constituer une transgression du principe de libre concurrence, étant donné que le ministère peut se trouver obligé de s’approvisionner auprès d’un même fournisseur.
Selon le communiqué, le prix d’acquisition a baissé, au cours des cinq dernières années, de 81 dh en 2012 à 78 dh en 2016, notant que le prix de 93 dh mentionné dans l’article est dû à une erreur corrigée par un avis rectificatif. De plus, les prix estimatifs figurant dans les appels d’offres sont avancés à titre indicatif et ce n’est qu’une fois l’appel d’offres accompli que le prix d’achat réel est identifié.
De même, étant donné que les prix de vente des fournitures de laboratoire sont libéralisés, en ce qui concerne le privé, il n’existe pas de prix officiels et fixes, et il serait, donc, impossible de s’assurer du prix mentionné par l’article (50 dh), note la même source,