Affaire « Escobar du Sahara » : Les révélations de Latifa Raafat

La chanteuse marocaine Latifa Raafat a récemment fait état de la nature de sa relation avec l’individu surnommé le « Escobar du Sahara » actuellement détenu depuis près de quatre ans dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue. Cette affaire a suscité une grande controverse, notamment après une décision judiciaire de placer en détention 20 personnes, y compris le président du Wydad se Casablanca, Saïd Naciri, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental.

Ces derniers jours, les réseaux sociaux et les médias ont largement diffusé le nom de la chanteuse marocaine Latifa Raafat en tant qu’ex-épouse de l’homme surnommé « Escobar du Sahara » ou « Le Malien », en raison de ses origines maliennes. Lundi soir, Latifa Raafat est intervenue en direct sur son compte Instagram pour clarifier sa relation avec « Le Malien », exprimant son mécontentement face aux accusations selon lesquelles son récent voyage était lié à cette affaire, et rejetant toute allégation de « fuite » hors du Maroc, en demandant : « Pourquoi devrais-je fuir ? N’y a-t-il pas de loi dans ce pays ? »

Concernant sa relation avec « Le Malien », Raafat a déclaré l’avoir rencontré en tant qu’homme d’affaires originaire du Mali souhaitant investir au Maroc. Elle a précisé que leur connaissance mutuelle n’avait pas excédé 15 jours avant leur mariage en janvier 2014, et qu’elle avait demandé le divorce après seulement 4 mois et 10 jours. Raafat a nié que la raison de leur divorce soit due à sa connaissance des activités de trafic de drogue de son ex-mari, soulignant que les mariages internationaux ne sont conclus qu’après une enquête de sécurité, menée à l’époque, qui aurait montré que l’intéressé n’était en aucun cas impliqué dans des activités illicites.

Elle a ajouté que son ex-mari vivait avec elle dans sa maison à Rabat, et que leur déménagement à Casablanca avait entraîné des désaccords quant à leur style de vie, en plus d’une « ambiguïté » dans sa vie et de son ignorance quant à la nature de son travail. Raafat a souligné qu’elle n’avait reçu aucune aide financière de son ex-mari et que la villa dans laquelle elle réside lui appartient et a été construite en 2005. Elle a appelé à ne pas sous-estimer le rôle des autorités de sécurité nationale et de la Division nationale, s’interrogeant sur le bien-fondé de l’inclusion de tous ces noms dans cette affaire, tout en excluant celui de Latifa Raafat.

Dans une nouvelle tournure, le juge d’instruction près la cour d’appel de Casablanca a décidé de placer vingt personnes en détention sur les vingt-cinq présentées devant le parquet, soupçonnées d’implication dans une affaire impliquant des détenus de nationalité étrangère jugés dans le cadre d’un réseau de trafic international de stupéfiants. Parmi les personnes emprisonnées dans le cadre de cette affaire figurent le président du Wydad, Saïd Naciri, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental.

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