Bachar al Assad assure que « tout » est ouvert à la négociation

Le président syrien, Bachar al Assad, assure que son gouvernement est disposé à discuter de « tout » lors des pourparlers de paix envisagés au Kazakhstan.

Mais, ajoute-t-il dans un entretien accordé à des médias français et dont l’agence de presse officielle Sana rend compte lundi, on ignore encore qui représentera l’opposition et aucune date n’a été fixée pour le début de ces pourparlers.

Le président syrien dit par ailleurs que la trêve négociée par la Russie et la Turquie après la reprise d’Alep fin décembre connait des violations.

Mais il estime être sur le chemin de la victoire qui sera acquise « quand nous aurons éliminé tous les terroristes ».

Cela inclut, note-t-il, la reprise de la ville de Rakka, bastion du groupe Etat islamique en Syrie. « Nous avons pour mission constitutionnelle de libérer chaque centimètre carré du territoire syrien », dit-il.

« La question c’est quand et quelles sont nos priorités et ça, c’est purement une question militaire ».

Et, ajoute-t-il dans cet entretien accordé à RTL, LCP et France Info, l’armée est « dans son rôle » en tentant, comme elle le fait depuis deux semaines, de reprendre aux insurgés le contrôle de la vallée de Wadi Barada, au nord-ouest de Damas, d’où provient l’essentiel de l’eau potable de la capitale.

Interrogé sur sa position à la tête de l’Etat et sur le point de savoir si cela sera ouvert à la négociation lors des pourparlers prévus à Astana, Bachar al Assad répond par l’affirmative.

Mais il souligne qu’en dernier recours « c’est le peuple syrien qui doit, selon la Constitution, décider qui sera président ou pas ».

Quant aux pourparlers d’Astana, « qui sera présent pour la partie adverse ? », s’interroge-t-il. « On l’ignore encore, s’agira-t-il d’une véritable opposition syrienne ? ».

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