Autodafé du Coran, Maati Monjib et sa conception « éclairée » de la liberté d’expression

Maati Monjib, bien connu pour ses prises de position controversées, a récemment provoqué une nouvelle polémique. Cette fois-ci, il a choisi de s’attaquer à la religion qui compte près de deux milliards de fidèles dans le monde en affirmant que brûler le Coran relevait de la liberté d’expression dans une démocratie, comme rapporté par notre confrère Assabah.

Une déclaration qui a évidemment suscité une réaction véhémente du Conseil local des Oulémas, lesquels l’ont accusé d’être hostile envers la Nation marocaine et d’inciter à la haine et à la violence.

Selon Monjib, brûler le Coran serait un acte de liberté d’expression légitime dans un pays démocratique. Pour lui, cela relèverait de l’exercice de cette liberté fondamentale permettant de critiquer les idées et les symboles religieux. Mais franchement, ne se lasse-t-il jamais de semer la discorde ? Il semble croire que sa « conception éclairée » lui donne le droit de heurter délibérément les sensibilités de millions de personnes à travers le monde. On est en droit de se demander s’il réalise les conséquences de ses paroles et s’il comprend que la liberté d’expression ne peut être exercée sans aucune limite.

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Face à ces déclarations audacieuses, le Conseil des Oulémas souligne l’importance de la responsabilité sociale dans l’exercice de la liberté d’expression. Ils insistent sur le respect des valeurs sacrées des religions et mettent en garde contre les conséquences néfastes des discours incitant à la haine et à la violence. Il est primordial de rappeler que la liberté d’expression n’est pas un droit absolu. Dans de nombreux pays, des lois sont en place pour punir les discours haineux, la diffamation et les actes blasphématoires, dans le but de préserver la cohésion sociale et de protéger les droits individuels.

Au-delà du débat sur la liberté d’expression et la responsabilité sociale, il est essentiel de souligner le rôle de la responsabilité individuelle. En tant que membres d’une société diversifiée, nous devons être conscients de l’impact de nos paroles sur autrui et faire preuve de respect et de tolérance envers les croyances d’autrui. La liberté d’expression ne doit pas être utilisée comme un prétexte pour provoquer délibérément ou offenser les autres, mais plutôt comme un outil pour construire des ponts et favoriser un dialogue constructif.

En conclusion, Maati Monjib semble toujours en quête d’opportunités pour semer la discorde. Sa conception excentrique de la liberté d’expression, qui ignore les conséquences sociales et le respect envers les croyances d’autrui, est à la fois irresponsable et contreproductive. La liberté d’expression est un droit fondamental, mais il est essentiel de l’exercer avec responsabilité et de reconnaître les limites nécessaires pour préserver la cohésion sociale. En tant qu’individus, nous avons la responsabilité de faire preuve de respect et de considération envers les autres, même lorsque nous exprimons nos opinions les plus fermes.

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