Automobile : Mezzour annonce de belles perspectives pour le secteur en 2025
Le secteur automobile au Maroc représente un atout indéniable dans le paysage industriel du Royaume, grâce à l’implantation d’opérateurs industriels sur le marché national, tels que Renault et PSA. Nous observons un regain de vitalité du marché automobile. En effet, ce secteur représente 86 % des exportations nationales et a permis la création de 238 000 nouveaux emplois grâce à 260 usines actives à travers le pays. Cette donnée significative renforce le secteur automobile marocain.
Le Royaume se positionne comme un leader régional depuis quelques années. Des entreprises françaises, allemandes et japonaises se sont installées sur l’axe Kénitra-Rabat-Casablanca pour délocaliser leur production. Parallèlement, des cursus professionnels et universitaires spécialisés dans l’ingénierie de qualité, électrique ou mécanique ont été ouverts pour former des techniciens spécialisés du marché automobile. Ces professionnels sont préparés à suivre ce secteur porteur qui devrait connaître une croissance de 5,8 % d’ici la fin de l’année 2024. Ryad Mezzour exprime son optimisme quant à la capacité du Royaume à rivaliser avec les industries mondiales, illustrant ainsi l’importance des investissements et la capacité d’innovation de la main-d’œuvre marocaine.
Le développement du partenariat bilatéral entre la France et le Maroc dans le secteur automobile fait suite aux expériences réussies de Renault et PSA. La complémentarité des industries marocaines et françaises offre des opportunités, notamment dans le domaine des voitures électriques. Le secteur automobile continue de renforcer le marché du travail au Maroc, générant des emplois significatifs.
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Plusieurs usines sont programmées pour ouvrir prochainement. En effet, une soixantaine d’entre elles est attendue, ce qui permettra de dépasser la capacité de production annuelle estimée à 700 000 véhicules. Le secteur automobile vise la production d’un million de voitures dans le Royaume d’ici 2025, et deux millions d’ici 2030, notamment grâce aux voitures électriques. La stratégie du Maroc visant à créer un label “Made in Morocco », gage de qualité, pourrait dynamiser le tissu industriel du pays, notamment avec les prochaines commandes attendues de voitures 100 % marocaines, comme la Namx de la société New Motors, fonctionnant à base d’hydrogène.
La confiance règne dans le paysage économique marocain, et les Marocains démontrent leur capacité à réaliser ce que d’autres nations ont accompli. Le ministre Ryad Mezzour souligne “la compétitivité et la qualité de l’industrie automobile marocaine qui sont parmi les meilleures au monde« .
En termes de production automobile, le ministre de l’Industrie automobile, Ryad Mezzour, affirme que le Royaume a la capacité de produire 700 000 voitures par an. Actuellement, la production effective s’élève à 500 000 véhicules par an, mais la capacité installée atteindra 1 million de voitures d’ici 2025. Des discussions et des échanges sont en cours pour porter ce chiffre à 1,4 million d’ici 3 ans. Les investissements en matière d’infrastructure sont cruciaux pour attirer les investissements étrangers et favoriser la création d’emplois. Le Maroc mise sur la croissance économique, et cette croissance dépend d’une infrastructure adéquate. Par exemple, le Port Tanger Med a permis au Maroc d’être plus compétitif et de se positionner favorablement sur la scène internationale.
L’investissement dans le capital humain à travers la formation professionnelle s’est avéré être une stratégie judicieuse.