Autoproduction d’électricité : le dispositif peine à décoller

Le Royaume entame une marche en avant dans sa politique d’autoproduction d’électricité, en effet, le pays a pour visée des projets de petites capacités (de 0,5 à 1 mégawatts), avec une capacité globale de 20 mégawatts qui sont en cours de réalisation. Deux autres projets en cours, avec une capacité de 400 mégawatts, sont initiés par le groupe OCP (une ferme solaire de 301 mégawatts) et AM Wind (une ferme éolienne de 100 mégawatts).

L’autoconsommation électrique est une pratique qui consiste à produire et à consommer l’électricité produite via une installation d’énergies renouvelables à domicile. Le plus souvent, il s’agit d’autoconsommation solaires, mise en place grâce à des panneaux photovoltaïques installés en toiture, mais il existe d’autres dispositifs comme les éoliennes domestiques ou les mini centrales hydrauliques. En effet, l’autoproduction correspond à la part de l’énergie solaire consommée par rapport à la consommation totale du domicile. Le mesure de l’autoproduction permet de déterminer plutôt l’autonomie qu’a une maison vis-à-vis du réseau public d’électricité.

Le taux d’autoconsommation et le taux d’autoproduction sont deux mesures différentes. Exprimé en pourcentage, le taux d’autoproduction permet de mesurer votre niveau d’indépendance par rapport au réseau. Par exemple, si votre taux d’autoproduction est porté à 30%, cela signifie que les panneaux solaires produisent 30% de l’électricité consommée par le logement.

De son côté, le taux d’autoconsommation correspond au ratio entre l’électricité produite par vos panneaux solaires immédiatement consommée et le total de la production d’électricité. Un taux d’autoconsommation à 40% signifie que vous consommez 40% de l’électricité produite par les modules photovoltaïques et que le reste de l’électricité est injectée sur le réseau.

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Il n’y a pas d’autoconsommation sans autoproduction et vice-versa. Il ne s’agit pas de savoir quel taux vous convient le mieux mais plutôt de savoir comment faire coïncider production d’électricité et consommation. En optimisant la production et la consommation, vous pouvez limiter vos achats au fournisseur d’énergie et réduire considérablement vos factures énergétiques.

Un nouveau système d’autoproduction

L’écosystème de production et de distribution électrique sera amélioré grâce au nouveau système. A partir de mai 2023, une série de contraintes risque de compromettre l’application effective de ce nouveau système, dans un avis du Conseil de la concurrence, adopté en mars dernier.

Actuellement la capacité d’autoproduction globale a atteint 55 mégawatts à fin 2022. D’autres projets sont en cours de réalisation durant la période 2023-2025. Effectivement, cela concerne 25 projets dont 23 portent sur de petites capacités (de 0,5 à 1 mégawatt), mis en place par des unités de petite et moyenne taille. La capacité globale est 20 mégawatts. Deux autres projets en cours, avec une capacité de 400 mégawatts, sont initiés par le groupe OCP (une ferme solaire de 301 mégawatts) et AM Wind (une ferme éolienne de 100 mégawatts).

L’Autorité de régulation a procédé, en février 2024, par rapport aux prix d’accès au réseau de transport électrique, pour la durée réglementée, allant de mars 2024 à fin février 2027. Un autre décret est également nécessaire pour implémenter des dispositions relatives à l’installation au niveau des sites d’autoproduction de compteurs intelligents, reliés au réseau de transport. On note un potentiel retard dans l’accélération du système d’autoproduction.

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