Boycott : Carrefour Group dans le viseur des militants pro-palestiniens

Malgré des milliers d’interpellations chaque mois, Carrefour Group s’entête à soutenir l’occupation israélienne, approvisionne les soldats de l’armée israélienne, ouvre des hypermarchés dans des colonies… Boycott Carrefour, un mouvement citoyen qui dénonce ces pratiques, appelle au boycott du géant français de la distribution.

En mars 2022, Carrefour Group a signé un accord de franchise avec deux entreprises israéliennes, Electra Consumer Products et Yenot Bitan, qui possèdent plus de 150 magasins en Israël. Selon cet accord, ces magasins pourront vendre des produits de marque Carrefour, et changeront progressivement leur enseigne pour adopter celle du groupe français.

Le problème, c’est que ces entreprises israéliennes sont impliquées dans la colonisation illégale des territoires palestiniens occupés par Israël, un crime de guerre condamné par l’ONU et la communauté internationale. Au moins trois magasins de Yenot Bitan sont situés dans des colonies israéliennes, où Carrefour va donc s’implanter indirectement. De plus, Electra Consumer Products est une filiale d’Elco Ltd, une holding israélienne dont une autre filiale, Electra Ltd, figure sur la liste noire de l’ONU des entreprises qui participent à la colonisation.

En faisant affaire avec ces entreprises, Carrefour Group se rend complice de la violation des droits humains des Palestiniens, qui subissent quotidiennement les violences de l’occupation israélienne. Carrefour Group contribue ainsi à la viabilité économique des colonies, qui privent les Palestiniens de leurs terres, de leurs ressources, de leur liberté de circulation et de leur dignité. Carrefour Group profite également des avantages fiscaux et commerciaux accordés par Israël aux entreprises qui s’installent dans les colonies.

En agissant ainsi, Carrefour Group ignore ses obligations légales et éthiques, tant au niveau français qu’international, de respecter les droits humains et le droit international humanitaire. Carrefour Group viole notamment les principes directeurs de l’ONU sur les entreprises et les droits de l’homme, ainsi que la loi française de 2017 sur le devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre.

Un appel au boycott

Face à cette situation, un mouvement citoyen nommé Boycott Carrefour s’est créé pour dénoncer les liaisons dangereuses du groupe français avec la colonisation israélienne. Boycott Carrefour appelle les consommateurs à boycotter les produits et les magasins de Carrefour Group, tant que celui-ci ne mettra pas fin à son partenariat avec les entreprises israéliennes complices de la colonisation. Boycott Carrefour organise régulièrement des actions de sensibilisation et de protestation devant les hypermarchés Carrefour, et diffuse des informations sur les réseaux sociaux.

Boycott Carrefour s’inscrit dans le cadre de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), un mouvement mondial de solidarité avec le peuple palestinien, qui vise à faire pression sur Israël pour qu’il respecte le droit international et les droits humains. Le boycott de Carrefour Group est une manière de lui faire comprendre que ses activités en Israël ont un coût, non seulement moral, mais aussi financier et réputationnel.

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