Brahim Benjelloun Touimi au MD – Sahara: la BMCE était la première à ouvrir une agence à Laâyoune et Dakhla
La Banque marocaine du Commerce extérieur (BMCE, devenue aujourd’hui Bank of Africa, NDLR) était la première à ouvrir une agence bancaire en 1975 à Laâyoune et à Dakhla, a fait savoir l’Administrateur-Directeur général exécutif du groupe BOA, M. Brahim Benjelloun Touimi lors de sa participation à la première édition du Forum MD – Sahara organisé les 18 et 19 à Dakhla par MAROC DIPLOMATIQUE.
Dans une intervention lapidaire et limpide mais néanmoins instructive, M. Benjelloun Touimi s’est posé en véritable étymologue en baptisant chaque lettre composant le nom de la ville de Dakhla d’une notion qui la définit. La première, la lettre D, est synonyme selon lui de « Diplomatie active », mais aussi de « Développement accéléré, Durable et Digital ».
La lettre « A » correspond, quant à elle, à « l’Ancrage » africain de la ville et la richesse que représente « l’Agroalimentaire », l’un des atouts de cette région. La lettre « K » s’apparente, d’après M. Benjelloun Touimi, au « Capital humain », rappelant, à cet effet, qu’une cinquantaine de projets sont menés dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (l’INDH) en faveur des personnes en situation de précarité, de l’insertion des jeunes ou encore la santé mère-enfant. Le « K » est également « la Capacité de calcul » et « la Capacitation (empowerment) », formule prononcée un peu plus tôt par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui.
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La lettre « H » s’accorde, elle, avec « Hub ». M. Benjelloun Touimi a cité, à cet égard, le « Hub logistique » avec Dakhla atlantique, le « Hub technologique et de recherche » pour l’eau, la pêche et le projet de désalinisation de l’eau de mer, mais également avec « Halieutique », du fait que les deux tiers du potentiel halieutique se trouvent dans cette région, avec six zones de pêche programmés et quatre unités de conserve de poissons.
Le « H » est aussi l’équivalent de « Hub aérien » selon M. Benjelloun Touimi, à ceci près que, depuis longtemps, les avions atterrissaient à Dakhla avant de traverser l’atlantique. Le « H » est aussi synonyme de culture « Hassanie » et sa poésie, etc.
La lettre « L » ne peut-être, d’après lui, que similaire au « Locomotive » pour l’Afrique, voire pour l’Afrique atlantique dans la perspective de la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine). Le « L » peut aussi s’apparenter au « laboratoire avancé » pour l’agriculture de pointe et pour l’eau comme pour « levier » d’accélération économique et sociale en Afrique.
Le point d’orgue du nom de Dakhla, à savoir la lettre « A », n’était autre pour M. Benjelloun Touimi que l’ « autoroute maritime » et l’ « autoroute atlantique » de demain et, par-dessus le marché, l’ « agenda 2030 », symbole de la diplomatie active et économique ainsi que de travail avec les pays africains au nom de la coopération Sud-Sud.
Et pour garder le meilleur pour la fin, M. Benjelloun Touimi a, dans une synthèse remarquable, résumé avec tact l’ensemble des interventions des personnalités qui l’ont précédé.