Clap de fin sur les accusations : Un Rapport espagnol disculpe le Maroc dans l’Affaire Pegasus
CE QUE JE PENSE
Dans un monde où les superpuissances se livrent à des batailles d’espionnage dignes des plus grands thrillers d’Hollywood, une révélation surprenante émerge du dernier Rapport Annuel de Sécurité Nationale 2023 de l’Espagne.
Le Maroc, souvent dépeint comme un maestro de la manigance secrète, est absous de tout péché d’ingérence dans les affaires ibériques! Cette révélation bouleverse les préconceptions, notamment pour ceux qui percevaient la saga Pegasus comme l’empreinte d’une conspiration marocaine. Contre toute attente, le document disculpe le Maroc des accusations d’ingérence et d’espionnage, notamment celles liées au Premier ministre Pedro Sánchez, qui avaient exacerbé les tensions diplomatiques. Cette clarification met en évidence l’absence de preuves contre le Maroc, en contraste avec les mentions explicites de la Russie et de la Chine pour leurs manœuvres d’espionnage sur le sol espagnol.
Ainsi, le rapport tranche net sur les allégations qui brouillaient les relations entre Madrid et Rabat, des accusations majoritairement propagées par les franges de droite et d’extrême droite et exacerbées par l’Algérie. Fruit d’un examen approfondi par les autorités espagnoles, le rapport ne cite pas le Maroc parmi les menaces, mettant plutôt en avant les actions d’espionnage et d’influence de la Russie et de la Chine. De facto, les spéculations qui ont longtemps assombri les relations entre les deux pays sont officiellement écartées, clarifiant la position du Maroc dans le contexte sécuritaire espagnol. Alors imaginons un instant le Maroc, tel un protagoniste de thriller, orchestrant des manœuvres dignes d’un film d’espionnage! Or, ce scénario s’évapore à la lecture du rapport, qui, dans un retournement de situation, ne mentionne aucune implication du « Royaume enchanteur« , contredisant ainsi les récits plus complexes qu’un océan agité.
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Cependant, loin de ces scénarios dignes de James Bond, le Maroc préfère jouer dans un tout autre genre : celui de la paix, de la coopération et du développement durable. Le Royaume, qui aurait pu se voir attribuer le rôle du « méchant« , s’avère être plutôt un partenaire dans la danse complexe de la coopération internationale. Exit le scénario d’espionnage, place à une relation bilatérale marquée par des opérations conjointes et une coordination « en temps réel ». Mais n’était-ce pas le Maroc qui était accusé d’avoir orchestré une campagne d’espionnage digne d’un film de suspense, avec en vedette les smartphones de hauts responsables espagnols, dans un contexte de crise diplomatique digne d’un roman de John le Carré ? Et pourtant, comme par un tour de magie, ces accusations se dissipent, laissant derrière elles un nuage de spéculations sans fondement.
A contrario, les auteurs de ces accusations, armés jusqu’aux dents de suppositions et de conjectures, semblent désormais se tenir sur une scène vide, le rideau tombé, révélant que le Maroc n’était pas le spectre dans la machine. Non, le Royaume se présente comme un partenaire stratégique, un allié dans la lutte contre des menaces bien réelles et non fabriquées. C’est dire que le Maroc, avec sa dextérité de virtuose, choisit de se dédier à l’exportation de ses richesses culturelles et au développement de projets solaires innovants. Plutôt que de se livrer à des manœuvres d’espionnage, il préfère métamorphoser ses déserts en sources d’énergies renouvelables, tendant la main pour des collaborations bénéfiques au-delà de ses frontières. Par ailleurs, avec sa courtoisie royale, il ne semble pas offusqué par ces accusations devenues spectres. Comme un chevalier vaillant, il se distingue sur la scène mondiale, portant haut les étendards de la coopération Sud-Sud, de l’intégration africaine, et du dialogue interculturel.
Le rapport dévoile donc une réalité où Maroc et Espagne continuent de tracer le chemin d’une collaboration fructueuse, loin des intrigues d’espionnage fantasmées par certains. Malgré la résistance de quelques politiciens espagnols à accepter cette réalité, l’histoire maroco-espagnole s’apprête à entamer un chapitre inédit, axé sur la coopération plutôt que sur les mystères de l’espionnage. À coup sûr, la clarté apportée par le Rapport Annuel de Sécurité Nationale 2023, qui disculpe le Maroc, pourrait irriter certains politiques espagnols de droite et d’extrême droite, qui ont persisté à accuser le Maroc d’espionner les communications de figures clés espagnoles, dont le Président Pedro Sanchez, ainsi que les ministres Margarita Robles (Défense) et Fernando Grande-Marlaska (Intérieur), suggérant que cela a influencé le soutien de Sanchez au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. Pourtant, ces spéculations ont déjà été invalidées par les services de renseignement espagnols en juin 2022, rejetant toute implication marocaine dans le piratage des téléphones des membres de l’exécutif.
En conséquence, le rapport, en omettant toute mention du Maroc en lien avec des activités d’espionnage, réaffirme son rôle de partenaire fiable et de médiateur entre l’Europe et l’Afrique, fervent promoteur de la paix et du développement. En fin de compte, le fantôme de Pegasus, qui aurait pu hanter les relations Maroc-Espagne, semble avoir été exorcisé, laissant place à un récit où le Maroc est célébré non pour ses prouesses d’espionnage, mais pour sa vision et ses valeurs. Et si l’on devait attribuer un Oscar pour le meilleur rôle dans la promotion de la paix et du développement, nul doute que le Maroc serait sur la liste des nominés.