COP 22 : Signature de la déclaration ministérielle sur la santé, l’environnement et les changements climatiques

Les ministres de la Santé et/ou de l’Environnement de nombreux pays, dont le Maroc, ont procédé, mardi à Marrakech en marge de la COP22, à la signature de la déclaration ministérielle sur la santé, l’environnement et les changements climatiques.

Cette déclaration vise à reconnaître les liens entre les changements climatiques et leur effet sur la santé, les impacts de la dégradation de l’environnement sur la santé, le besoin de développer des mesures de protection de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques pour prévenir les problèmes de santé publique.

L’objectif est de lancer une initiative mondiale sur la santé, l’environnement et les changements climatiques en vue de favoriser une meilleure gestion des risques environnementaux et climatiques pesant sur la santé et de promouvoir un développement sobre en carbone, résilient aux changements climatiques, durable et inclusif visant à garantir la bonne santé et le bien-être.

Ainsi, la déclaration invite les secteurs de la santé et de l’environnement à stimuler et accroître l’échange de bonnes pratiques, de données d’expérience et de compétences techniques en vue de renforcer la santé, d’améliorer le suivi de la santé et la protection de l’environnement, mais aussi à investir les ressources nécessaires et à promouvoir la coopération dans ce domaine.

La déclaration relève que la protection et l’amélioration de la santé forment un pilier essentiel du développement durable et de la riposte aux changements climatiques.

« Il faut, pour résumer, une approche plus intégrée et intersectorielle pour améliorer la santé, réduire les inégalités, promouvoir une production et une consommation alimentaires durables et protéger l’environnement, une démarche qui devrait promouvoir la cohérence des politiques, l’efficience et l’équité », lit-on sur le document de la déclaration.

La déclaration reconnait que des politiques bien conçues de lutte contre les risques environnementaux sont très profitables à la santé publique, notamment en réduisant la charge de morbidité mondiale, en s’attaquant à l’augmentation des maladies non transmissibles telles que les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer et les maladies respiratoires chroniques et en réduisant les pressions environnementales qui pourraient contribuer aux migrations et à ses effets sur la santé et le bien-être.

Près d’un quart de la charge de morbidité mondiale, et environ 12,6 millions de décès chaque année, sont imputables à des facteurs environnementaux modifiables.

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